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Si le monde réel manque parfois de magie, d'étoiles ou de frissons à votre goût, entre nos murs l'imaginaire et l'aventure ne seront jamais en reste.
 
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 Textes de GrM'

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GrM'
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GrM'


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MessageSujet: Textes de GrM'   Textes de GrM' Icon_minitimeMar 5 Mai - 20:25

"Constellations"

Refrain:

A la belle étoile, Morphée déploie ses ailes, les uns veillent.
Pendant que d'autres sommeillent, Céphée s'éveillent.
Dans ses rêves, chacun cherche à suivre une destination.
Et trouve refuge aux confins des constellations.


Je voudrais scintiller intensément, juste un instant.
Comme cette étoile éphémère au loin dans le firmament.
Je voudrais découvrir cet univers si mystérieux.
Ou encore sillonner les galaxies et devenir presque un Dieu.
Mais j'ai toujours les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
Ne pensant qu'à m'enfuir sur les sentiers célestes pour un ultime voyage.
Alors j'irais jusqu'à offrir mon âme en sacrifice.
Seul l'inconnu stellaire me fascine, donc je persiste.
A vouloir atteindre ce rêve inaccessible dans l'azur constellé.
Tandis qu'au fond du cœur, les souvenirs sont morcelés.
Mes espoirs, ainsi se cristallisent sous des songes fantasques.
Je continue à croire en mon destin opaque parmi les astres.
Je suis tombé sous le charme des Chimères, de ce néant étoilé.
J'ai cédé, mais l'amertume d'antan s'est voilée.
Antres des cieux, lieux étranges où séjournent les anges.
Sur quelques pages, je vous décernent mes plus modestes louanges.


Refrain:

Je voudrais être éternel, mais Dieu m'a confié qu'une parcelle.
D'éternité, ma destinée désormais étincelle.
Dans le Cosmos où règnent les pensées des communs des mortels.
Je peine, esclave de mes rêves qui s'amoncellent et s'ensorcellent.
Je me noie dans un océan d'illusions et d'utopies.
Et le pire c'est que malgré moi, j'y prend plaisir.
Dans un mirage qui s'éternise, je fais naufrage.
J'immortalise à souhaits les vestiges de ce divin paysage.
Je voudrais gravir le 7ème ciel ou décrocher la Lune.
Explorer l'Au-delà, de l'aurore jusqu'au crépuscule.
Je voudrais briller à travers les âges, perdurer tel un présage, un oracle.
Quitte à croire aux prodiges et aux miracles.
Quitte à suivre jusqu'au bout de souffle ce cortège de comètes.
Mon seul désir, sentir en moi la liberté divine renaître.
Alors de ma plume fragile, j'exalte cette passion qui m'anime.
Constellations, asile de mes pensées d'argile.


Refrain:

Je suis comme égaré dans une sorte de pays des merveilles.
Bien qu'au plus profond de mon être, sommeille ces tréfonds qui m'émerveillent.
Vague à l'âme, je divague et vagabonde sur un terrain vague.
Je plane au dessus des montagnes, mais est-ce d'un cauchemar qu'émanent ses visions profanes.
Perdu, je déambule dans cette confuse étendue sans horizon.
Dans la brume obscure, je tente d'échapper à ma prétendue raison.
Je voudrais vivre, ne serait-ce que le temps d'un soupir, cette magie.
Quand de la chair l'esprit se sépare pour s'évader vers l'infini.
Je voudrais m'envoler à travers ou par delà l'atmosphère.
Me disperser dans l'ionosphère tel un spectre de poussière.


_______________

"La terre sature" (Intro)

Je vous apostrophe en quelques strophes.
Car ici bas, tout est catastrophe.
De la pollution des mers, de l'air à celle de la terre.
Trop peu en déblatère.
Quelques-uns ont tiré en l'air.
Pour nous alerter du fléau de notre millénaire.
Je pollue, tu pollues, nous polluons, vous polluez, ils polluent.
Et c'est la terre qu'on tue.
Je consomme, tu consommes, nous consommons, vous consommez, ils consomment.
Chacun vit pour sa pomme et c'est le glas de la planète qui tonne.
Mais aucun changement de mentalité dans nos têtes ne détonne.
Et ça t'étonne ?
Est-ce la faute du système qui nous conditionne ?
De la société et toutes ses normes ?
A quel prix : Déforestation, désertification, fonte des glaciers et montée des eaux, galopante urbanisation.
Combien d'espèces animales en voie de disparition ?
De l'ignorance à l'avarice.
Nos chances de vivre sur cette terre encore des siècles s'amincissent.
Pas la peine de jouer les petits écolos et se bricoler une bonne conscience pour se donner bon dos.
Lourd est le fardeau, grave est le fléau.
On est tous des badauds regardant Dame Nature monter à l'échafaud.
Malgré qu'en catastrophes climatiques, elle nous parle de ses maux.
Et certaines grandes puissances étatiques
Se permettent de penser qu'on est pas à un point critique.
Sous pression de lobbies industriels et financiers ?
Je m'étendrai pas sur le sujet de peur de m'égarer.
Je viens simplement souligner notre mutisme effarant.
Notre immobilisme effrayant, face à ses faits préoccupants...


_______________

"Mon recueil"

Ce que j’appelle “Mon recueil” n’est pas une confidence.
Bien qu’un moyen d’introspection.
Mais aussi un bilan que je me lance.
Livré des traits de ma personnalité dans l’évolution.

C’est vrai que c’est un peu tôt, ça je le conçois.
Mais bon, mieux vaut trop tôt que trop tard.
Et comme je ne sais pas ce que l’avenir me réservera.
Je prends un temps d’avance, afin de ne pas être en retard.

Écrire, c’est la seul façon de m’éviter de pousser des cris.
Mon vécu je le retranscris, mon paysage je le décris.
A l’aide de ma plume, du seul moyen que j’ai.
j’ai l’impression d’être perdu en pleine mer, tel un naufragé.

J’ai de la rage et un peu de peine parfois.
Dur de croire en Dieu quand on a pas la foi.
L’amitié, je l’aimais bien ainsi ce qu’elle véhiculait.
Combien sont les amis, qui devant rigole et par derrière me traite d’enculé ?


Refrain:

C’est pas mes mémoires que j’écris, juste mon recueil.
Car l’arbre que je suis, a déjà perdu nombreuses de ses feuilles.
Je suis assez grand pour laisser couler de l’encre sur ma feuille.
J’ai pas besoin d’un tiers pour m’en sortir, je le ferai seul.
[X2]

Je continuerai toujours à écrire mes diatribes et mes pamphlets.
Peu importe le temps qu’on met, tant qu’on le fait.
L’avenir me fait peur, comme d’une fille sans maquillage.
Mes paroles brisent les barrières de la couleur et de l’âge.

Je fais partie de ce qu’on veut pas ramasser et qu’on laisse à terre.
Je garde avec moi la plaisanterie et mes instincts contestataires.
Même si on a l’impression que ce que je fais, sont des pochades.
Même si la vie était du Lambrusco, je ne serai pas pochard.

Je compte pas réussir dans la chanson car je ne sais pas chanter.
Je casse la tête et fait du bruit comme sur un chantier.
Cela ne sert à rien de se prendre pour quelqu’un d’important.
Je suis rien ici, simplement pas quelqu’un d’impotent.

C’est vrai qu’on aimerait tous rendre ces parents fier.
Alors avant d’agir, pensez ce que sa fait d’avoir son fils derrière des barres en fer.
Je suis impatient, mais faut savoir patienter comme une pute derrière sa vitrine.
Sachez que les blessures au cœur ne se cicatrisent pas avec de la Biafine.


Refrain:

C’est pas mes mémoires que j’écris, juste mon recueil.
Car l’arbre que je suis, a déjà perdu nombreuses de ses feuilles.
On va franchir les obstacles, franchir les écueils.
Ne bougez pas, ne faites rien, c'est mes paroles qui vous accueillent.
[X2]

J’aimerai tant être comme Alice et vivre au pays des merveilles.
Y’a que Jésus qui transformait de l’eau en vin, de nos jours, c’est plus pareil.
Le passé ne sert qu’a rectifier les erreurs pour le futur.
Cette paralysie et le manque de père, a s’en remettre se fut dur.

Les jeunes d’aujourd'hui ont moins de charisme qu’Yves Montand.
L’époque évolue, plus rien à voir avec celle d’Yves de mon temps.
Il est devenu chiant, complètement fou et même malade.
Juste un conseil : contentez-vous de savoir parler le français avant la tirade.

Je connais pas tant de pas, ni même tant de danse.
Je suis le gars qu’on reconnaît facilement, car je suis pas tendance.
Changer pour leur faire plaisir, c’est pas un truc à quoi je pense.
Avec le temps, on savoure mieux sa récompense.

Après la chance j’essaye de courir mais elle est trop loin et je suis lessivé.
La poisse m’a donné une droite et je suis toujours en train de l’esquiver.
C’est mon recueil, constitués d’histoires ou de poèmes.
Je fais plus partie de ces moins de 20 ans, que compte la bohème.


Refrain:

C’est pas mes mémoires que j’écris, juste mon recueil.
Car l’arbre que je suis, a déjà perdu nombreuses de ses feuilles.
J’aimerais utiliser les rimes afin de combler le vide dans mon portefeuille.
Pour laisser une mémoire et pas qu’un nom sur mon cercueil
. [X2]
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