KANG Do-ha - Catsby T4

Comment s’investir dans une relation de couple, pour peu qu’on en soit un ? C’est la question que se posent nos héros qui, chacun leur tour, tentent d’oublier les fantômes du passé. Alors que Catsby prend enfin la mesure de sa relation avec Sun et s’épanouit dans cet amour vrai, simple et débarrassé de non-dits, Hound se heurte au mutisme de celle qu’il aime. Persoue et son mari, quant à eux, semblent chaque jour s’enfoncer un peu plus dans le regret et la solitude… Dans ce quatrième opus, Doha nous montre toujours avec finesse les aléas des rapports amoureux, et le poids, tantôt destructeur, tantôt salvateur, des silences de chacun.


L'amour est un sentiment extrêmement complexe, présentant une multitude de facettes : des vraies, des fausses, des belles, des laides, des bienfaisantes, des douloureuses et destructrices. C'est ce que je ressent en lisant cet incroyable manwha, extraordinairement expressif avec ses zooms, ses arrêts sur image, ses images en alternance avec une narration empreinte de fatalité et de cruauté. Où est la différence entre le sentiment et le sexe, comment oublier son amour perdu, comment rebâtir une relation sur des ruines encore fragiles ?
Dans ce volume, on en apprend plus sur le mari de Persoue, un personnage, si détestable soit-il, finalement lui aussi frappé de sa propre malédiction.
Catsby est définitivement un chef d'oeuvre à mes yeux.