King Stephen - Magie et Cristal - La Tour Sombre tome 4

Prisonniers de Blaine, le monorail fou lancé à pleine vitesse, Roland et ses amis filent vers leur destin et, espèrent-ils, la Tour Sombre, leur but ultime. Les épreuves ne font pourtant que commencer pour eux, puisqu'ils devront déjouer les pièges du train infernal pour affronter le Mal aux multiples visages - jusque dans leurs souvenirs et leurs rêves, peuplés de signes et de messages qu'ils sont bien en mal de déchiffrer. Ils savent désormais qu'ils doivent protéger la Rose, réceptacle de tout ce que le monde compte encore de magique et de pur, et combattre l'odieux Roi Cramoisi. Les pistoleros ne sont pas ou bout de leurs peines...


Mon avis :

Mon préféré du cycle ! Non seulement parce que Cuthbert et Alain sont là mais aussi à cause de toute l'histoire

Spoiler:

Ca n'est pas mon préféré, mais j'ai adoré en apprendre plus sur le passé de Roland.
Mais je me rappellerai toujours mon désespoir à la fin du tome quand 20 pages avant la fin, j'ai du me résigner à ce que la fin ne soit pas pour ce tome-ci.

Celui que j'ai le moins apprécié, personnellement... J'étais tellement entrée dans la quête, que cette pause-blabla m'a profondément agacée... même si le récit en lui même reste passionnant, j'avais les molaires qui labouraient la moquette quand le tome 4 est enfin sorti, et je m'attendait à une avancée vers la tour... et sachant le temps que mettrait le prochain tome à sortir, j'ai failli en manger le bouquin de frustration...

Pourtant, après coup (quand la suite est sortie), j'ai bien aimé en savoir un peu plus sur le passé de Roland et de ses amis.

Celui-là, il faut le prendre à part des autres !
C'est une sacrée pause dans la quête de la TS, mais je pense qu'il était primordial d'en savoir un peu plus sur la vie de Roland pour pouvoir continuer la quête !
Mais une pause de 900 pages, j'avoue que ça fait un peu long quand même ... je pensais pas que ça allait prendre tout le bouquin !

A la première lecture, je me souviens avoir été un peu frustrée par la tournure que prend ce tome, on attend la suite de la quête de la Tour avec une telle impatience, que de nous retrouver bloquer aussi longtemps dans le passer est assez rageant (surtout qu’à l’époque, la suite n’était pas encore écrite, alors je vous dit pas la rage que j’ai eu en me rendant compte à la fin de ce tome que je n’en saurais pas plus avant looooooongtemps !!).
Par contre, quand on le relit, connaissant la suite, on est plus patient, on l’apprécie différemment. Je lui trouve quelques longueurs, et je pense que je l’aurais mieux apprécié s’il avait été un peu plus court (j’ai parfois eu un peu de mal à me mettre dedans, ce qui est très rare pour moi avec La Tour Sombre), mais malgré tout, j’ai beaucoup aimé cette plongée dans le passé de Roland.
Cette partie est vraiment indispensable à la compréhension du personnage de Roland, qui au début a des côtés assez désagréables, je trouve qu’on le voit sous un nouveau jour en sachant ce qu’il a vécu étant jeune.

Spoiler:

Sinon, pour l’histoire elle-même, ce n’est pas la partie que je préfère, même s’il y a quand même des choses que j’aime beaucoup, comme tout côté magique, le cristal, Rhéa du Cöos (elle est atrocement génial !!), etc. Mais je trouve que ça traine un peu trop en longueur, je pense que si ça c’était passé sur une plus courte période ça aurait été plus dense, plus intense, captivant.
C’est peut-être aussi parce que j’ai un peu de mal avec le personnage de Susan, que je trouve un peu niaise, j’aurais aimé qu’elle ai plus de niak, qu’elle soit plus forte, je trouve qu’elle subit trop, ça la rend mollassonne, c’est dommage. Du coup, ça ne m’a pas aidé à adhérer totalement à cette histoire d’amour

Spoiler:

Mais ne vous méprenez pas, malgré ses petits détails, j’ai quand même beaucoup aimé, d’ailleurs, au moment où je le lisais, j’ai appris que Stephen King comptait écrire un livre qui se situerait entre ce tome et le 5ième, j’imagine donc qu’il compte revenir sur la jeunesse de Roland, et j’en suis ravie !


PS : J’aime bien les références au « Magicien d’oz », ça m’a donné envie de le lire, je ne l’ai jamais lu.

Ce tome est mon préféré du cycle.

A la fin du Le Pistoléro, je n'avais qu'une hâte : revenir dans ce monde désolé pour comprendre ce qu'il s'était passé et surtout connaitre un peu plus le monde de Roland.
A vrai dire à ce moment là, cette quête de la Tour Sombre me passait un peu par dessus la tête. Le seul truc que je voulais, c'était du "dépaysement".
Sauf que, mauvaise surprise ! On retombe sur un monde qui nous est très familier dans Les 3 Cartes et c'est pourquoi le tome 2 est celui que j'ai le moins apprécié. Surtout que la double personnalité de Susannah me pompait l'air, et je ne comprenais vraiment pas ce qu'un junkie et une femme en fauteuil roulant foutaient là

Quand j'ai compris qu'ils allaient former un Ka-tet, j'ai enfin pu apprécier la suite. Le 3 était vraiment fabuleux (surtout quand Jake tombe nez à nez avec la rose ) et le 4.... Magnifique !

Spoiler:

C'est ça qui me manquait et franchement j'ai été ravi du début à la fin avec ce bouquin

Aaaah, Magie & Cristal ! Juste le titre du roman, déjà tout un programme !
C'est un roman un peu à part dans le cycle et je dois dire que même si je comprends très bien les "frustrés" de celui-ci (par rapport à la pause forcée sur le Sentier du Rayon), je me range néanmoins dans la catégorie des satisfaits.
Mais au début oui, autant le dire, j'étais pas chaud du tout

Je savais d'avance que ce volume me réserverait et je n'étais pas franchement pressé, surtout que les 120-150 premières pages nous remettent directement dans le bain de Terres Perdues, avec le concours de devinettes de Blaine. De ce coté, rien à dire, c'est du plaisir à l'état pur et pendant un moment on se dit "mais merde, il avait la matière de faire une suite du tonnerre !"
Mais arrive finalement le moment où Roland et son ka-tet s'arrêtent dans leur marche et où ce dernier débute le récit de sa jeunesse tourmentée...
Autant le dire tout de suite, la première partie de son "flashback" à Mejis a eu du mal à m'accrocher.
Entre intrigues de cour loin d'être passionnantes et amourette adolescente naissante, j'ai senti l'ennui s'installer avec une petite boule au ventre... Et puis, au bout d'un moment (plusieurs centaines de pages), la magie commence à s'installer.

Spoiler:

Mais c'est réellement dans la seconde partie du roman que les choses commencent à s'emballer et que SK sort l'artillerie lourde. De romance sur fond de western, le récit vire à la grosse machine de guerre kingienne, pleine de fureur et de passions déchainées, de détails fantastiques un peu morbides et d'élements SF/anticipation (peu nombreux, mais bien présents) nous rappelant que nous sommes bien dans un roman de la Tour Sombre.
Ce que j'ai adoré, c'est cette capacité à mêler tous les fils de l'intrigue de façon à ce que toutes les pistes narratives et sous-intrigues soient complètement liées les unes aux autres, entrainant dans les 150-100 dernières pages une impression de tension et une débauche de rebondissements assez incroyable. Rien de nouveau pour du SK donc, mais parfaitement maitrisé et dans un cadre totalement différent de ses autres oeuvres.
Faut-il répéter à quel point The Dark Tower est essentiel et "à part" (tout en étant "central") dans l'oeuvre du romancier ?
D'ailleurs, toutes les voies empruntées dans ce roman sont encore l'occasion d'un grand mélange des genres : fantasy, romance, uchronie, terreur, etc ; et pourtant toujours avec cette cohérence, ce coté évident qui fait de la Tour Sombre une oeuvre "naturellement" culte.

Seconde partie et fin donc de l'histoire Mejis, qui nous réserve aussi quelques bonnes surprises, telles que

Spoiler:

, avant de passer au dernier tronçon de l'histoire où nous revenons dans les aventures "présentes" du nouveau ka-tet de Roland.
Passage excellent, mais il est un peu difficile sur le moment de passer d'une "histoire" à l'autre. Du passé au présent.
Ceci dit, ça ne m'a pas empêché d'adorer positivement cette partie - bien que trop courte - avec ses références au Magicien d'Oz et son coté complètement halluciné. J'y ai trouvé SK très fin dans sa façon de relier les grandes lignes de son flashback central au présent de la quête, dont les thèmes et les ramifications s'entrecroisent avec une certaine élégance... une certaine magie

Spoiler:

Juste dommage que les parties introductives et finales (quelque part sur la route de la Tour Sombre) soient si courtes, parce qu'il y avait matière, selon moi, à en faire un roman entier, quitte à repousser l'histoire de jeunesse de Roland à un volume ultérieur.

Mais au final, ça reste quand même du grand Dark Tower, avec un SK romantique et sombre à la fois, dans un registre où on l'attendait pas forcément mais où il se montre réellement à l'aise. Et je suis assez d'accord avec les gens affirmant qu'il s'agit de l'épisode central de la série : non seulement il occupe la place du milieu dans la chronologie, mais il éclaire également d'un jour nouveau (ou nous fait découvrir) des pans entiers de l'historique de l'Entre-Deux-Monde, reliant talentueusement ceux-ci à l'histoire personnelle de Roland.
Je pourrais disserter longtemps sur ce dernier point (qui n'est pas un des moins fascinants de ce pavé de presque 1000 pages !), mais je m'arreterais là, en disant simplement qu'après un temps d'adaptation, ce Magie & Cristal m'a vraiment conquis.
L'ambiance et l'approche n'est pas du tout la même que le précédent opus, mais aussi cette richesse et ces différences de points de vue qui font la qualité de la tour Sombre.
En bref : un moment magique, l'un des opus indispensables de la saga, aussi différent (et frustrant par moments) puisse-t-il être. A dévorer sans modération !

Ton avis est trés interressant à lire et me replonge dans ce tome que j'ai vraiment adoré

Merci lanfear !
Je parle avec mon coeur de lecteur (et de fan), alors une fois que je commence, dur dur de m'arrêter

Ton commentaire fait hommage à tonton Steve

Ce quatrième tome reprend là où s’est terminé le précédent ; on retrouve nos amis à bord de Blaine de monorail alors que la destination finale de ce train aura tout de la tragédie. Le long voyage vers la Tour Sombre continue… et il n’aura rien de facile !

Contrairement aux trois premiers volumes, ce quatrième tome semble s’incéré telle une pause dans la grande histoire de la quête ultime. Car cette fois, on en apprend plus sur la jeunesse de Roland de Gilead, sur sa première mission en tant que pistolero et sur son grand amour… Suzan Delgado. Car Roland doit extérioriser son passé, il doit partager ses souvenirs avec son ka-tet pour leur permettre de bien comprendre qui est l’homme derrière le pistolero.

Comme il nous y a habitué avec le temps, le style littéraire de Stephen King démontre parfois quelques longueurs ici et là. Cependant, comme c’est le cas à chaque fois, ces petites longueurs sont toujours intéressantes et bien tournées pour permettre au lecteur de ne pas déraper trop longtemps dans sa lecture.

Au final toutefois, je ressens un peu de frustration en terminant cette brique de près de 900 pages. Frustration qui se traduit par le fait qu’on n’avance pas réellement dans la quête de la Tour Sombre, l’histoire se déroulant surtout dans les souvenirs de Roland. Et pourtant, je suis forcé de dire que ce roman n’est pas loin d’être mon favori de la saga jusqu’à maintenant.

Un western teinté de fantasy, tout ça à la sauce de Stephen King… Quoi demander de mieux ? Toutes les scènes typiques y sont et il y a même plus. Les saloons, les cow-boys qui laissent leurs pétards parler peur eux, les magouilles et les trahisons… Roland, alors âgé de 14 ans, devra vivre de nombreuses situations difficiles qui le fera vieillir bien avant son temps.

Ce quatrième tome est quelque peu frustrant sur le plan de la quête, mais ressort haut la main quant aux sentiments ressentis tout au long du récit. Car les souvenir de Roland sont un peu comme une préquelle en plein milieu d’un roman, rendant compréhensible (autant que faire se peut) le personnage et la puissance du ka. On se rend compte que tout est lié, pour le meilleur… ou pour le pire !

Et que dire des multiples références littéraires que le King nous dévoile durant ce récit ? Comme quoi cet auteur a encore plusieurs atouts dans son sac. Vivement la suite !

Merci pour cet avis (tu me redonnes envie d'y replonger, comme à chaque fois ! ) !

Erestor a écrit:

Au final toutefois, je ressens un peu de frustration en terminant cette brique de près de 900 pages. Frustration qui se traduit par le fait qu’on n’avance pas réellement dans la quête de la Tour Sombre, l’histoire se déroulant surtout dans les souvenirs de Roland.

C'est un sentiment commun à beaucoup de lecteurs de "La tour sombre". C'est intéressant à lire, émouvant, triste, etc, etc... Mais, ce n'est pas ce qu'on attend. On veut que la quête du Ka-Têt avance et c'est en effet très frustrant. Je crois que tu vas beaucoup apprécier le tome suivant néanmoins.

J'ai bien hâte de m'y mettre!

Ce tome est frustrant pour celles et ceux qui ne sont intéressés que par la quête en elle-même. Mais il est pourtant tellement bien ce tome 4, on apprend tout ou quasi sur la vie de Roland.