Dans ce pays, tous les enfants sont vaccinés à leur entrée à l'école. Mais un vaccin sur mille contient une micro-capsule qui explosera entre l'âge de 18 et 24 ans, causant la mort de la jeune personne.
Un fonctionnaire a reçu pour mission de délivrer dans sa circonscription l'Ikigami, le préavis de décès annonçant qu'il ne reste plus que 24 heures avant explosion de la capsule. En suivant de près ou de loin le sort des hommes et des femmes à qui il vient annoncer la mort, il en vient à se poser des questions interdites sur la légitimité de cette "Loi pour la Prospérité Nationale"
Dans ce premier tome, on découvre les rouages de l'administration entourant l'Ikigami, ainsi que la théorie politique derrière la Loi de Prospérité Nationale.
Les deux victimes de la Loi sont un jeune homme qui tente doucement de se relever après des années de brimades à l'école, et un chanteur de pop qui a abandonné ce qui comptait le pour lui dans l'espoir d'atteindre la gloire plus vite.
J'ai eu un peu de mal à adhérer à l'idée de l'utilité d'une loi pareille. Tuer des jeunes dans la fleur de l'âge, les accidents de voiture à eux tout seuls s'en chargent déjà très bien, me semble-t-il... M'enfin bon, il fallait bien une excuse pour planter le principal intérêt de ce manga : le fait que les personnes qui vont mourir sont prévenues 24h à l'avance. C'est très intéressant de noter leurs réactions et de voir comment elles vont réagir en fonction de leur cadre de vie et de leur caractère. Le premier sujet traité, évoquant encore l'ijime, est franchement banal mais le deuxième est déjà beaucoup plus intéressant.
Pour l'instant, je trouve ce manga bien, il a de bonnes idées mais n'est pas parvenu à me convaincre davantage que ça, par rapport à ce que j'en attendais je suis légèrement déçue (je devais en attendre trop, parce qu'objectivement ça reste quand même très bien). Le cadre est vraiment trop tordu, j'y crois pas une seconde... dommage, peut être que la suite saura réparer cela.