Palahniuk Chuck - Peste

Mais qui est donc Buster Casey, alias Rant ? Dans un futur où une partie de la population est " diurne " et l'autre " nocturne " selon un couvre-feu très strict, Peste prend la forme d'une biographie orale faite de rapports contradictoires émanant de témoins qui ont connu le mystérieux Buster de près ou de loin. Garçon aux moeurs étranges, friand de morsures animales en tous genres pour certains, génial tueur en série ou répugnant individu pour d'autres, le véritable Buster Casey semble, au fil des récits, de plus en plus insaisissable et protéiforme. De quoi alimenter le mythe... Évangile subversif et grotesque où le rire donne la réplique à l'horreur, Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d'ennui et la mort positive et créatrice. Chuck Palahniuk explore, encore et toujours, les tréfonds de la vie moderne et dresse le portrait en creux d'une Amérique en mal de repères.


Avis perso:
Une bonne claque, ce bouquin... en tous cas pour ce qui est de la première partie.
Je ne m'attendais pas à ce que le portrait de ce fameux "Buster" puisse être touchant, et ce quelque soit la personne interviewée. Il est en fait plus présenté comme une victime qu'un meurtrier, même s'il est à l'origine de milliers de morts.
Je ne l'ai pas trouvé si "protéiforme" que ça, personnellement, il suit son chemin dans un but bien précis qu'on n'entrevoit qu'à la fin.
J'ai un peu moins aimé la seconde partie qui raconte plus la vie dans cette Amérique en crise que l'histoire de Casey, qui m'avait tellement fascinée (en particulier son enfance).
L'épilogue ne m'a pas vraiment éclatée, on la voit un peu venir et je ne l'ai pas trouvée assez exploitée.
Un avis un peu mitigé, donc, pour une formidable idée de personnage, qui se perd un peu dans le récit.

Dommage que ton avis soit mitigé, parce que cette phrase-là :

Citation :

Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d'ennui et la mort positive et créatrice

elle me tentait bien.

C'est clair que la phrase est alléchante... mais elle ne décrit pas franchement le bouquin, elle reste à la périphérie, je dirais...