« Ne te presse pas de grandir. Reste un enfant aussi longtemps que tu le pourras, parce qu’une fois ta magie perdue, tu ne seras plus qu’un mendiant égaré dans une quête perpétuelle… »
Quatrième de couverture :Ce que le petit Cory a vu ce matin froid de printemps, au fin fond de L’Alabama, jamais il ne pourra l’oublier : une voiture folle, surgie de nulle part, s’enfonçant dans les profondeurs du lac, un inconnu attaché au volant par des menottes. Il luttera de toutes ses forces d’enfant pour découvrir la vérité et conjurer les puissances démoniaques que le mystère du lac a libérées. Une étrange prêtresse noire, centenaire, tentera de le guider…
A la lisière du fantastique et du merveilleux, dans le décor mythique du Sud profond, Le mystère du lac évoque, au long d’un périlleux parcours initiatique, les sortilèges d’un pays à jamais disparu : celui de l’enfance.
Mon avis :Magnifique, magique… Je ne m’attendais vraiment pas à ça après avoir lu
La malédiction de Bethany du même auteur. Le style est bien différent, l’histoire bien plus « touffue », complexe. Pas du tout du même acabit donc.
Le roman est tout de même assez spécial et peut surprendre. En effet, il s’agit à première vue d’un thriller : Cory, notre héros devra trouver de lui même la clé du mystérieux meurtre. Un seul indice : une plume verte (et une ombre).
Mais le fond de l’histoire nous offre surtout une profonde réflexion sur le monde de l’enfance et de la vie en général. Elle semble parfois cruelle et incompréhensible, pleine d’ambigüité et d’injustice.
La plume poétique de McCammon m’a beaucoup ému. Elle m’a fait rire, pleurer et vivre les années 60 à coup de Beach Boys et d’Envahisseurs de Mars.