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| Prologue d'un roman + Chapitre 1 ( aventure ) en coure d'écriture | |
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Bob Morane Novice
Messages : 62 Date d'inscription : 25/10/2010 Age : 52
| Sujet: Prologue d'un roman + Chapitre 1 ( aventure ) en coure d'écriture Lun 25 Oct - 13:28 | |
| Ceci est un plagiat honorifique il ne peut être fait commerce de ce textePROLOGUE Dans la pièce tout semble calme, pas un bruit… Soudain la porte s’entrouvre, une ombre entre puis referme le battant. Dans le halo de lumière créé par une petite torche électrique, on distingue les tables à dessins. Sans hésiter, l’intrus se dirige vers l’une d’elles, il allume la lampe de travail. Avec l’appareil photos, qu’il sort de sa poche, il prend quelques clichés des documents étalés devant lui. Sa tache accomplie, il en extrait le microfilm, le glisse dans un petit cylindre en métal qu’il referme soigneusement. A peine a-t-il terminé que des bruits de pas se font entendrent dans le couloir. « Une ronde », pense-t-il. Prestement, il éteint la lampe de travail, replongeant la pièce dans le noir. Le garde, car s’en est bien un, s’arrête devant la porte, l’ouvre, allume les néons, et pénètre dans le local. L’homme surgit de derrière une table, heurte violemment le garde et s’élance dans le couloir. Le garde se relève. Rapidement il se dirige vers le téléphone mural et compose un numéro. Le local de garde ?demande t’il par acquis de conscience … Bien ! Ici Dupont ! Donner l’alerte générale ! Le professeur Martin se trouvait dans le bureau d’étude. Il vient de me bousculer pour enfuir dans le couloir menant au carrefour principal. Il faut l’arrêter à tout prix ! Il raccroche et, sans perdre de temps, se lance à la poursuite du professeur. Déjà, les haut-parleurs diffusent le signal d’alerte. Le professeur Martin sait, à ce moment-là, qu’il ne s’en sortira pas. Il passe un sas et en verrouille la lourde porte derrière lui. Maintenant, plusieurs directions s’offrent à lui : - A droite, la morgue avec les cultures - A gauche, le couloir menant aux pièces. - Au centre, les communs et les dépôts. C’est cette dernière option qu’il choisit et reprend alors, de plus belle, sa course folle. Quelques mètres plus loin, il pousse silencieusement une porte marquée « EXPEDITIONS ». Il entre puis, au hasard, le temps lui étant compté, entrouvre une caisse pour y glisser la petite boîte contenant le microfilm. Il clos la caisse, sort de la pièce et referme soigneusement la porte. « Mettons le plus de distance entre nous » se dit-il, avant de repartir en courant. Quelques mètres plus loin, juste après un coude, le professeur Martin, se trouve nez à nez avec l’un des gardes. Le Fass de celui-ci parle impitoyablement, remplissant l’étroit couloir d’un bruit assourdissant. Le professeur Martin, est stoppé net dans sa course. Touché en pleine poitrine, il s’écroule sur le sol et ne bouge plus. L’histoire aurait pu en rester là ! Mais le destin en a décidé autrement. L’étiquette de la caisse contenant le microfilm porte l’étiquette suivante : MacNamara & Son PH1 5QR Perth Scotland Vous gênez pas pour faire des commentaires Morane
Dernière édition par Bob Morane le Ven 12 Nov - 7:51, édité 1 fois | |
| | | Walhan Novice
Messages : 70 Date d'inscription : 18/05/2010 Localisation : Sud-Ouest
| Sujet: Re: Prologue d'un roman + Chapitre 1 ( aventure ) en coure d'écriture Lun 25 Oct - 22:21 | |
| Je trouve que ca manque d'éléments d'ambiance. Le fait d'être au présent avec un rythme épuré et même raccourci fait qu'on ne ressent pas l'ambiance de la scène. Je pense que si tu y ajoutais le tic tac d'une horloge... Des bruits de pas, des odeurs... Ça induirait plus de stress dans la séquence.
Bien entendu, ce n'est que ma perception.
Il y a néanmoins un style identifié.
A suivre... | |
| | | Bob Morane Novice
Messages : 62 Date d'inscription : 25/10/2010 Age : 52
| Sujet: Re: Prologue d'un roman + Chapitre 1 ( aventure ) en coure d'écriture Ven 12 Nov - 7:50 | |
| Oui, je sais la description des ambiances et sons perçus et un des mes point faibles au moment de les coucher par écrit.
Le prologue me sert a lancer la suite du récit. Je ne peut donc pas trop en dire. Par contre le milieu dans le quel se déroule le prologue et asser spartiate. J'ai personnellement vécu dans un endroit similaire.
Je met le chapitre suivant et comme toujours vous gêné pas pour en faire la critique
Ceci est un plagiat honorifique il ne peut être fait commerce de ce texte
CHAPITRE 1
Quelques jours plus tard…
Dans les vieux quartiers de Perth, près de la cathédrale Saint John. Cet édifice religieux a vu tant d'évènements : la guerre contre les Anglais, la guerre des religions, la réforme, que ses pierres sont en quelque sorte la mémoire de ce peuple fier qui possède un passé chargé d’histoire. Tout près, dans une ruelle adjacente, se trouve un commerce de fruits et légumes à l’enseigne de MacNamara & Son. Ce magasin, tout en longueur, au plafond bas et voûté, avec ses quatre murs de pierre à la peinture défraîchie par les ans, semble sortir du siècle passé. Cette impression se trouve encore renforcée lorsque l'on pousse la porte grinçante et que l'on découvre son agencement interne. Dans le fond, un antique comptoir en bois dont la base a été réaménagé en compartiments réfrigérés. Le long du mur perpendiculaire, une armoire antédiluvienne au bois patiné par le poids des ans, attire le regard avec ses quatre grandes portes ouvragées. Elle aussi transformée en armoire frigorifique. A l’opposé de cette dernière, se trouvent tous les étals, également en bois, garnis de produits frais venant des quatre coins de la planète. C’est dans ce décor d’un autre temps que deux personnages tiennent une discussion des plus animées. Comment ça, vous n’avez pas mes pleurotes! L’homme qui vient de parler de sa voix de stentor est un colosse à la carrure imposante -digne des plus belles et grandes armoires normandes- avec des mains larges comme des battes de boucher, un visage rubicond surmonté d’une chevelure couleur de feu et dont l’ensemble lui donne une stature impressionnante. Ce géant répond au doux nom de William Ballantine -Bill pour les intimes. L’autre, bien qu’étant lui aussi d’une stature non négligeable, n’en mène pas large pour autant ! Il faut dire que le rouquin n’a rien d’un enfant de cœur… Malcom MacNamara, troisième du nom, marchand de légumes comme son père et son grand-père avant lui, essaye pourtant de lui procurer satisfaction : Mister Ballantine, je suis vraiment désolé de ne pouvoir vous fournir vos pleurotes, mais je peux vous proposer ces champignons de Paris, d’une qualité irréprochable. Ils viennent de Suisse dans des caisses spéciales ! Bill sent la moutarde lui monter au nez : C’est bien beau vos champignons de Paris ! Mais ça ne remplace pas mes pleurotes ! MacNamara a l’impression que le plancher se rapproche toujours un peu plus et que ses jambes sont en train de flancher, car il connaît les exploits de lutteur de son interlocuteur ! C’est, hélas, ce que j’ai de mieux à vous proposer. Pour vous dédommager de cette contrariété, je vous les vends avec une réduction de dix pour cent. Ouais !... Bon !... Vu qu’il faut que je rapporte des champignons à ma cuisinière, je les prends mais, c’est vraiment parce que j’en ai besoin ! Bill paye, prend ses champignons, sort du magasin et se dirige vers sa voiture en marmonnant : Non seulement y a fallu que je vienne à la gare pour régler un problème avec une expédition de poulets, mais voilà encore que ce MacNamara n’est même pas fichu d’avoir les quelques petits champignons qu’on lui commande et, bien sûr, il faut que cela arrive le jour où ce cher professeur vient me rendre visite ! Ça nous promet une longue journée… Tout en soliloquant de la sorte Bill monte dans son véhicule et, pour se donner du cœur au ventre, prend une solide rasade de ZAT 77 d’un flacon qu’il garde toujours à portée de la main et, comme il a vraiment besoin de courage, … se sert une deuxième rasade ! Puis il s’en retourne chez lui.
Le trajet est mené tambour battant, car il faut dire que la Land-Rover de Bill avait subit avec le temps de légères améliorations, ce qui est peu dire quand on connaît les talents de mécanicien de ce dernier. Talents qui ne sont d’ailleurs plus à démontrer.
Le manoir de Bill se dresse sur une colline, non loin d’une distillerie, et on y accède par un pont passant la rivière qui coule vers le loch voisin. Ce pont est flanqué d’une tour de pierre, témoin des temps agités que le pays a connu, sur laquelle flotte l’étendard écossais. Cet ensemble précède de quelques mètres le haut mur crénelé dans lequel se découpe la porte monumentale, en chêne massif noirci par le temps et aux ferronneries en fer forgé d’une pièce, qui donne accès à la cour intérieure. Après avoir passé ce porche, Bill arrête son véhicule devant l’imposant perron de pierre monolithique en hémicycle dont le point de fuite mène à la porte d’entrée du corps principal. Bill, ayant gravit souplement les quelques marches, pénètre dans le vaste hall donnant accès aux différentes parties du bâtiment. Il est accueilli par son majordome : Le Professeur Clairembart vous attend au salon, sir ! Ah, le professeur est déjà arrivé ! Parfait ! Sinon, rien à signaler pendant mon absence, James ? Non, mister ! Rien que le quotidien banal ! Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais à la cuisine ! Oui, oui, allez ! Et dites bien à la cuisinière de se surpasser, je ne voudrais pas décevoir le professeur, ce cher ami !
Le salon est une vaste pièce, très confortable et chaleureuse. Au plafond d’énormes poutres apparentes, noircies par les ans. Sur les murs sont exposés divers souvenirs de voyages et d’aventures tandis qu’au-dessus de la porte trône un magnifique bag pipe. Le bar bien achalandé se situe à l'opposé de la monumentale cheminée qui occupe tout le fond de la pièce. Une gigantesque peinture du blason des MacGuiliGuidi orne la hotte, haute et verticale, et, juste en dessous, dans l’âtre, brûle un grand feu de bûches coupées dans les terres environnantes. De grandes vitres à petits carreaux éclairent cette salle. Le tout donne à l’ensemble une impression de chaleur et de sérénité. Bill pénètre de son pas assuré dans la pièce, se dirige vers le bar et lance de sa voix tonitruante : Hello, professeur ! Content de vous revoir ! Bill ! Vous voilà, enfin ! Je commençais à m'ennuyer, dans votre grande maison ! Le personnage que Bill salue si jovialement est un petit homme à la barbiche de chèvre, aux lunettes cerclées d’acier, dont le costume a oublié le mot repassage ; les chaussures usées de ce globe trotter témoignent d’une grande activité pour cet homme d’âge certain qui, pourtant et malgré les rigueurs du temps a su garder le teint frais et le regard vif. Ce jeune septuagénaire n’est autre que le mondialement connu professeur Aristide Clairembart. Je ne pensais que vous arriveriez si tôt. Je vous prie de me pardonner, professeur ! Ce n'est rien… Ce n'est rien, Bill ! Maintenant, vous êtes là ! Et en pleine forme, me semble-t-il. Voulez-vous boire quelque chose, professeur ? Moi, j'ai la gorge sèche ! Ce sera avec plaisir. Vous savez, comme d'habitude : une larme de votre excellent whisky avec beaucoup de jus d'orange ! Bill, ne relève pas, ce qu'il considère comme étant presque un affront fait à son divin nectar, et à la nation écossaise toute entière, que de le mélanger avec du jus de fruit. Il se dirige vers le bar et fait le service tout en poursuivant la conversation : Qu’est ce qui vous amène dans le coin. Voudriez vous par hasard un autographe de Nessie ? Non ! Mais, un de vos éminents compatriotes a découvert près du château d’Ardmuir, une grotte contenant des inscriptions pictes. Vous n’êtes pas sans savoir que nous ne connaissons que peu de choses sur cette peuplade. La seule certitude est qu’elle a succédé aux Celtes puis précédé les Scots et les Gaëls. Plus tard, les Romains ont construit un mur de défense contre elle : le mur d’Hadrien. Ce peuple admirable disparut par assimilation au onzième siècle. Et pour finir, toute sa culture nous est presque inconnue. A cet instant, trois coups retentissent sur la porte et le majordome fait son entrée. Excusez-moi, sir ! La cuisinière a trouvé ce petit cylindre de métal dans les champignons que vous lui avez rapportés .Elle m’a demandé de vous le montrer. L'objet que le majordome donne à Bill ressemble à une petite boite de métal, d’un gris uniforme, haute de quatre centimètres avec un diamètre de deux centimètres et demi. Elle est fermée par un couvercle vissé et ne porte aucune marque extérieure. Bill, puis-je voir de plus près cette boite ? Allez-y, professeur ! Ne vous gênez pas ! C’est curieux ! Cette boîte ressemble à celles que nous utilisons pour les microfilms sur lesquels nous enregistrons nos découvertes, avant de les envoyer aux archives ou aux musées, et aux scientifiques qui en ont besoin. Il n’y a qu’à l’ouvrir pour voir ce qu’elle contient, propose le géant qui n’est pas du genre à se laisser embêter par une si petite chose. Je vous laisse faire, Bill ! Si des fois elle explosait comme un colis piégé, ajoute le professeur Clairembart avec un petit rire espiègle. Après tout, elle vous appartient, cette boite ! Il la rend à son ami qui la reprend et la secoue près de son oreille. Un petit bruit se fait entendre. Haussant les épaules et avec une petite moue perplexe, l'Ecossais dévisse le bouchon pour jeter un coup d’oeil à l’intérieur puis, il en fait glisser le contenu au creux de sa grande main ouverte où il parait minuscule. Il semble bien que vous ayez raison, Professeur, ceci ressemble à une bobine de film mais, en beaucoup plus petit. Oui c’est bien un microfilm… Il est encore dans sa bobine, il n’est pas développé… Avez-vous toujours votre laboratoire photo ici ? demande le professeur dont la barbiche frétille déjà de curiosité. Non, plus le temps… mais si je descends à Perth après le déjeuner, je peux aller chez un jeune photographe de ma connaissance et deux heures plus tard, nous aurons les résultats. Je vous accompagne, comme ça j’en profiterai pour voir votre cathédrale. Après cette conversation, nos deux amis passent à la salle à manger. Sur les murs sont accrochés les portraits des ancêtres de Bill. Au centre se trouve une grande table, longue comme un jour sans pain, faite de chêne massif et patinée par le temps, elle supporte des candélabres à sept branches, tout autour sont alignées des chaises aussi anciennes que la table. Au plafond un lustre ancestral, qui doit remonter au moyen âge, donne à l’ensemble un air austère et antique.
Le déjeuner, se compose d’une salade verte, suivie d’un poulet chasseur accompagné de pommes rissolées et d’une jardinière de légumes. En dessert, le majordome leur sert une macédoine de fruits frais provenant de la propriété de Bill. Pour accompagner ce repas, un bon petit vin français choisi par Bill dans la cave de son manoir qui, contrairement à ce qu’on peut croire, n’est pas uniquement garnie de whisky, même si celui-ci en occupe la majeure partie.
Après le repas, ma foi succulent, les deux amis partent pour Perth. Le trajet se passe sans histoire et Bill parque sa voiture aux abords du magasin de photographie. Bill, pendant que vous allez chez le photographe moi, je vais visiter la cathédrale. Okay, professeur ! Je vous rejoins dès que j’ai déposé le film. A tout de suite donc !
Bill traverse la place et entre dans l’échoppe du photographe Dans la vitrine du magasin on peut contempler les derniers modèles d’appareils et d’objectifs, ainsi que toute la gamme des films imaginables disposée sur des étagères, derrière le comptoir. Sur le mur en face, les pieds, pare-soleil, filtres et toute la panoplie des accessoires pouvant satisfaire les moindres désirs de tout amateur. Derrière, la porte du fond s’ouvre sur le laboratoire pourvu de tout le matériel hi-tech le plus récent permettant de réaliser tous les travaux que peut souhaiter un amateur ou un professionnel, le tout donnant une impression de modernité et d’efficacité. Bonjour, Mister MacCarrie ! Pourriez-vous me développer ceci ? Le photographe prend l'objet que Bill lui tend. Mais c’est une cartouche de microfilm ! Un format peu ordinaire ! Où l'avez-vous trouvé ? Ce n’est pas très commun chez les amateurs ! Si je vous dis : dans une caisse de champignons, vous ne me croirez pas ! Pouvez-vous me le développer ; oui ou non ? C’est faisable. Je dois encore voir la sensibilité… Repassez dans deux heures pour le résultat. Faites pour le mieux... A tout à l’heure, MacCarrie.
Bill sort du magasin, traverse la rue et entre dans la cathédrale. Il cherche le Professeur un peu partout avant de retrouver celui-ci au fond d’une chapelle du chœur. Savez–vous Bill, que ces vielles pierres sont fort intéressantes… Je sais que ce monument de la région a échappé aux ravages de notre histoire mouvementée... Les historiens pensent qu’une église a été construite ici au sixième siècle déjà ! L’édifice, que nous voyons aujourd’hui, date de 1440 environ. C’est ici que John Knox prononça son sermon qui allait déclencher la Réforme dans tout le pays et bien d'autres troubles, dont la destruction de quatre monastères aux alentours ! Il ne reste de cette époque, hormis le bâtiment que quatre calices de 1515 et un candélabre de 1440. Oui, Bill ! Ajoutons que tout cela a été rénové en 1926 !
Clairembart s’arrête devant chaque colonne, déchiffre les inscriptions anciennes, inspecte les vitraux, ponctuant ses observations, de temps à autre, par une petite exclamation. Superbe !… Intéressant !… Du grand art !…
Quand les deux heures sont écoulées, Bill rappelle son ami sur terre : Il est l’heure d’allez chercher ces photos et en plus je commence a avoir le gosier sec ! Et, joignant le geste à la parole, Bill tire d’une poche une petite flasque de ce breuvage qui permet à tout écossais, où qu’il se trouve, de se sentir à la maison. A contre cœur, Clairembart suit son ami chez le photographe
Alors, MacCarrie ! qu’est ce que ça donne comme résultat ? Voilà, Mister Ballantine ! Sur les premières photographies on reconnaît une carte administrative de l’Europe, ainsi qu’une carte de chacun des pays formant cette dernière. Sur trois autres, figurent des champignons et sur les dernières des formules chimiques. Bill, si j’en juge par mes modestes connaissances, ce sont des formules de biochimie. Peut-être celles des champignons qui figurent sur les autres photographies. A part les champignons de Paris et les pleurotes je crois que les derniers sont des shii-také qui sont très courant au Japon et en Chine, mais pas sous nos latitudes. Ils ont tous un point commun. Lequel, professeur ? On peut les cultiver ! Vous pensez que sur ces cartes figurent les lieux de culture des champignons représentés sur les autres photographies, interroge Bill ? C’est possible, mais ce qui me dérange, c’est le format du film. Normalement, il ne sert qu’à l’archivage de données ou alors… aux espions pour la transmission de documents secrets. Peut-être, est-ce tout simplement un document destiné à une quelconque champignonnière pour le besoin d’un marchand de légume … Professeur, je crois qu’il est inutile de nous mettre martel en tête. Le photographe distrait qui a égaré ce film en sera quitte pour recommencer, voilà tout ! Sur ce, j’aimerais rentrer, car j’ai la soute à biscuits qui commence à crier famine ! Les deux amis remercient le photographe et prennent le chemin du retour, ne se doutant pas que la journée était loin d’être finie.
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| Sujet: Re: Prologue d'un roman + Chapitre 1 ( aventure ) en coure d'écriture | |
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