Mase Motorô - Ikigami, préavis de mort T8

Masato Kitamura vient de sortir de prison après avoir renversé un homme au cours d'une livraison, mais la culpabilité le hante. De son côté, grâce à une lourde série d'opérations de chirurgie esthétique, Osamu Degu goûte enfin à la popularité dont il a rêvé toute son adolescence. C'est alors que Fujimoto leur livre l'Ikigami. Mais le jeune fonctionnaire, qui croyait avoir repris goût à son honorable métier, s'inquiète de l'installation à la mairie d'un "poste de surveillance idéologique", et a de plus en plus souvent l'impression d'être surveillé en dehors de ses heures de travail…

J'ai apprécié ce tome. Les histoires qu'il contient ne sont pas celles qui m'ont parlé le plus, mais elles étaient émouvantes. J'ai surtout eu de la peine dans la première, avec l'insistance avec laquelle le responsable de cet accident est traité de criminel alors que c'était vraiment un accident dû à un défaut architectural (le carrefour mal fait) et non parce qu'il aurait pas dégivré ses vitres ou je ne sais quoi. Enfin, ça se place sûrement dans l'esprit futuriste du gouvernement de ce manga, mais j'ai quand même eu de la peine à m'identifier. La seconde histoire était intéressante avec le thème de la chirurgie esthétique (chez un homme, qui plus est) mais j'ai trouvé la morale un peu trop rose bonbon, et pas très subtile. Ça reste un bon manga.