Bien le bonjour!
Comme vous le savez, à chaque année j'écris une histoire d'horreur pour l'Halloween avec les membres de mon travail. Plusieurs voulaient la lire alors la voici. Prendre note: cette histoire à été écrite en 4 jours, Stéphane est mon frère, Jeanine mon employée et elle mange tout le temps, Dany le graphiste et moi c'est Dominic
Bonne lecture!
IntrusAu milieu d’une ville à l’abandon, les rues sont jonchées de détritus. Les déchets volent au vent, un vent froid d’automne. Quelques oiseaux se font entendre, mais sans plus. Les voitures sont anormalement éparpillées dans les rues, sur les trottoirs, au milieu de la chaussée, comme s’ils avaient été abandonnés à toute hâte. Certaines ont les vitres brisées, d’autres les portières ouvertes ou sont accidentés, que ce soit dans un arbre, dans une vitrine ou simplement en carambolage. Des chiens vagabondent entre les buildings, semi-détruits pour certains, essayant tant bien que de mal à survivre seul, se nourrissant du mieux qu’ils peuvent, de la chaire des cadavres qui gisent au sol. La végétation commence à prendre la place qui lui est due depuis toujours. La vie humaine semble avoir disparu de la surface planétaire. La ville, qui autrefois était pimpante de vie, n’est aujourd’hui que ruine et débris. Le paysage est maintenant désolation. Les immeubles ont été la proie d’impact de bombardements et des flammes. Les arbres sont calcinés. Des cadavres en décomposition, des douilles de fusils, du matériel militaire, des briques, de la vitre bisée sont maintenant le panorama qui a pris la place du monde connu autrefois. Le ciel est étrangement sombre. Bien que le jour devrait dominer, les rayons du soleil n’a pas touché le sol depuis plus de six mois. Quelque chose en bloque l’accès. Quelque chose de gros…
Bruit d’explosion.
Bruit d’armes à feu.
Lumière vive.
Autre explosion.
Cris de mort.
Entre les gratte-ciel il y a du grabuge. La vie semble avoir surmonté la scène apocalyptique des derniers mois. Des hommes. Des armes. Voici l’origine des bruits d’explosions. Les voitures sont renversées. L’asphalte des rues est éventré de cratères béants. Les immeubles sont démolis et gisent au sol. Des hommes se servent des décombres pour se mettre à couvert contre d’étranges lumières bleutées. Ils contrattaquent. Quelqu’un est trop à découvert. Il est atteint par un faisceau lumineux. Un trou se forme lors de l’impact et laisse un vide à la place de ce qui était autrefois sa poitrine. L’homme tombe à genoux, puis sur le ventre, le thorax calciné. Le faisceau bleu a passé au travers de son corps. Une odeur de chair brulée se fait sentir. L’homme est mort. Une fumée sort d’où le projectile l’a atteint.
La résistance se fait réduire au néant. De moins en moins d’hommes peuvent combattre. Blessés et morts s’accumulent avec une rapidité époustouflante. Un homme prit un bazooka. Un autre mit une roquette à l’intérieur. Le premier homme se mis en place… visa… tira. Des étincelles s’échappèrent du derrière de l’arme. L'obus laissa dans son sillage une épaisse fumée blanche. Il atteignit sa cible dans une gerbe explosive de rock et de métal.
Dans la lumière due aux flammes de l’explosion, des silhouettes insolites purent être visibles plus facilement. Des silhouettes ayant quelque chose d’étrange. Des silhouettes qui courent de tout bord tout côté. Sauf une. Costaude, écailleuse, d’une couleur verte foncé tirant sur le brun, bras massif, mains poignantes. Un panache d’apparence osseux ornait sa tête. Voilà ce que put voir un homme.
À l’autre bout de la rue. Des cartouches fusent de partout. Aucune perte survenue, bien que les balles reçues fassent souffrir. Au loin, un homme est à découvert. C’est le moment de le mettre en joue et de l’anéantir. Arme en place, doigt sur la gâchette. Une lumière bleutée sortit de l’arme et se dirigea vers l’ennemie pour l’atteindre en pleine poitrine. L’homme ébahi, tomba à genoux, puis sur le ventre. Une fumée montait du trou laissé par le projectile. L’homme était mort. Une détonation se fit entendre. Une consistante fumée blanche fut en vue. Elle se dirigea dans leur direction. À l’arrivée, une déflagration violente s’en suivit. Des débris volèrent dans tous les sens. Près de lui, des flammes faisaient rage. Ses compagnons courraient tout autour de lui pour se réorganiser. Il tourna la tête vers les hommes. L’un d’eux, grand et chétif, le regardait droit dans les yeux avec répulsion. Il en fit de même et fut contraint de constater que ses créatures étaient affreusement laides. Avec leur peau mate et fragile, leur tête poilue et leur démarche pittoresque. Il ne s’en habituerait probablement jamais. L’extermination était à la fois motivante et nécessaire selon lui. Il lâcha un cri dans leur direction en projetant des gerbes de salive. La planète était maintenant à eux…L’homme et la créature se regardèrent longuement. Elle émit un cri atroce en sa direction positionnant généreusement.
« Stéphane, ne reste pas là… » avait dit un homme caché derrière les décombres.
Stéphane reprit ses esprits. Il alla se terrer près de son compagnon.
Depuis plus de six mois maintenant, ses créatures étaient venues de l’espace et avaient largué des bombes sur toutes les villes de la planète. Le gouvernement n’était pas entrainé à ce genre de situation peu probable. La population mondiale fut prise au dépourvu. Beaucoup furent tués. Beaucoup d’autres furent pris en otage et devinrent esclaves aux services des extraterrestres. Les autres survivants furent contraints de se cacher et tenter de survivre. Plusieurs empoignèrent les armes et entrèrent en guerre contre l’ennemie. Dans chaque grande ville, un vaisseau fut implanté. Peu de personne revint des zones occupées par l’ennemie. Les peu ayant cette chance purent rapporter leur découverte :
« Ses machines semblent forger le sol. Elles sont aussi hautes que quatre terrains de football. Un faisceau part de leur vaisseau et perse la croute terrestre. Il ne semble pas foré rapidement, mais il est assez gros. Dany ne s’en est pas tiré. Nous avons été pris en embuscade par ses saloperies… Plus nous nous approchons de la zone de forage, plus ils ont de sentinelles. Ils sont très nombreux. Nos armes sont peu efficaces contre eux. Dany a été trop téméraire. Il s’est faufilé entre les voitures, mais s’est fait apercevoir. Ils n’y ont pas été de mains mortes avec lui. Ils lui ont explosé les jambes. Il hurlait. Une créature s’est avancée près de lui. Il a levé ce qui me semblait être un gros rocher et l’a violemment envoyé valser sur le crâne de Dany. Il a cessé de bouger. Il y avait beaucoup de sang. Je ne pouvais rien faire, sinon rester à couvert pour vous donner les informations pour tenter d’anéantir cette merde pour de bon.
- Merci Dominic, dit Stéphane. La mort de Dany est regrettable, mais elle ne me surprend pas… Il était très perturbé depuis la perte de sa famille. Il a voulu faire sa propre vengeance, bien que j’ai tenté de l’en dissuader. Il a fait son choix. Et grâce à toi, nous avons réussi à avoir des informations cruciales sur ses machines. Sur ce, bougeons. Il ne faut pas rester trop longtemps au même endroit. »
Ils se mirent en route. Ce petit groupe de survivants se composait d’une vingtaine de personnes. Ils s’étaient nommés les «TET » (Tueur d’ExtraTerrestres). Tous armés, ils combattaient les créatures depuis le tout début. Ils devaient ce déplacé rapidement et sans se faire apercevoir.
Stéphane et Dominic étaient à la tête de cette unité. Ils avaient vu beaucoup de leurs compagnons d’armes perdre la vie tragiquement. Que ce soit comme Dany, en voulant faire sa propre vengeance, ou tout simplement durant les combats contre l’ennemi, il était difficile d’abattre ses entités venues d’ailleurs. Les armes avaient peu d’impact sur eux. Leurs vaisseaux étaient inatteignables et jusqu’à ce jour, indestructibles, malgré plusieurs tentatives infructueuses. Un écran protecteur les protégeait et il était quasi impossible de pouvoir en approcher un. Les bombes ne semblaient pas avoir d’effet sur eux.
Il était maintenant clair que l’armée ne serait maintenant plus d'aucuns support pour la population. Soit elle était irradiée, soit elle était en plein combat ailleurs.
Les membres du TET purent enfin s’arrêter dans une bâtisse ayant souffert énormément durant les combats. Des marches, autrefois alimentées électriquement, descendaient au profondeur de la terre. Ils étaient dans une ancienne gare de Metro. La saleté avait pris le dessus, et ce, depuis fort longtemps. Quelques personnes étaient emmitouflées dans des couvertures tout aussi sales que les murs et eux-mêmes. Cette gare était le refuge de plusieurs individus apeurés, tentant du mieux qu’ils purent, à survivre contre une situation qu’ils jugeaient impossible à surmonter pour eux. Cette gare était leur cartier général. Une place un peu plus sure que les autres, du à la profondeur des lieux. La place était aisément défendable, bien qu’une invasion serait probablement catastrophique en perte humaine. Des gardes étaient positionnées à toutes les ouvertures, jour et nuit, et guettaient la venu possible de l’ennemi.
Dominic se dirigea vers une femme. Elle avait le visage salle, le linge en lambeau. Elle paraissait sous-alimentée, mais dans la réalité d’aujourd’hui, personne ne pouvait manger à sa faim.
Dominic mit son arme au sol, enleva le sac à dos qu’il portait, en ouvrit la fermeture éclair et en sortit un petit paquet argenté qu’il donna à la femme.
« Voilà Jeanine! Je t’ai trouvé de l’humus. Le contenant n’a pas été encore ouvert. J’ai été chanceux de tomber dessus. Régale-toi. »
Jeanine prit le contenant, enleva le papier aluminium qui l’enveloppait et ouvrit le pot. Elle y plongea ses doigts à l’intérieur et les porta à sa bouche. Ses yeux s’illuminèrent dès qu’elle goûta l’humus. Elle remit ses doigts dans le contenant, en prit une seconde fois, puis une troisième et une quatrième avant de remettre le couvercle et de cacher le pot sous sa couverture.
« Merci Dominic, dit-elle »
Puis elle s’endormit.
Le calme se faisait de plus en plus présent dans la gare. La nuit était tombée à l’extérieur. Les civils s’endormaient chacun leur tour. Les vigiles étaient à leur place. La relève ne serait tardé. Stéphane et Dominic étaient penchés sur une table à la lueur d’une lampe torche, dans une petite pièce, qui anciennement, servait de salle d’employés. Le faisceau de la lampe était braqué sur une carte de la ville.
« Je crois que si nous déplaçons nos troupes d’ici à ici, nous aurons une vue plus dégagée sur l’ennemi, recommanda un homme trapu et chauve.
- Je crois que ce serait une bonne idée, acquiesça Dominic. Avec le groupe déjà établi au nord, juste ici, et celui au sud, là, il ne nous resterait que cette zone à occuper. Nous pourrions porter une attaque tous ensemble, ce qui les déstabiliserait et permettrait à une équipe d’intégrer la zone de forage…
- Et nous pourrions être assez près pour porter une attaque qui leur fera regretter d’être venu chez nous, coupa Stéphane.
- Exactement! Nous pourrions même entrer dans leur vaisseau et tout faire péter de l’intérieur.
- Bon plan! Faisons cela, montrons-leur à qui ils ont affaire, lança Stéphane. Nous partirons demain matin, avant le lever du soleil. Maintenant je crois que nous devrions dormir un peu. Une grosse journée nous attend demain. Vous pouvez disposer messieurs. »
Sur ce, la pièce se vida. Certains allèrent se coucher, enrouler dans une couverture, d’autres allèrent prendre la relève des gardiens, pour qu’ils puissent aller se reposer.
La nuit s’écoulait tranquillement. Les sentinelles gardaient chacun leur entrée, sauf un… Le petit trapu et chauve qui c’était retrouvé avec Stéphane et Dominic dans l’ancienne salle d’employés du Metro. Il avait pris la place d’un de ses compagnons pour le tour de garde de nuit… et c’était endormi contre un pilier de la station de Métro, laissant un écoulement de bave sur ses vêtements.
Sous terre, dans l’obscurité totale, ils avançaient. Utilisant de faibles lumières rouges, ils purent voir devant eux. Ils suivaient des rails au sol. Une faible lumière blanche pouvait se voir au loin. Ils éteignirent leurs lampes et continuèrent dans la noirceur. Ils avancèrent, se rapprochant de plus en plus de la source de la lueur. Ils débouchèrent dans une pièce plus vaste. Un homme était assis sur le plancher, appuyé contre une colonne, le regard dirigé vers le bas. Un filet de salive coulait de sa bouche répugnante. L’homme dormait. La créature s’approcha sans bruit. Il fit allonger son doigt qu’il inséra dans l’oreille du dormeur. Ce dernier fut pris de spasmes, les yeux semi-ouverts. Du sang s’écoula de ses yeux. L’intrus extirpait la matière grise de son cerveau. Ils étaient entrés…Jeanine se réveilla. Elle aperçut les tressautements de l’homme contre le pilier. Que lui arrivait-il ? Soudain, ses yeux se posèrent sur une créature tout près. Son doigt était incéré dans l’oreille de l’homme. Non loin, elle put apercevoir d’autres monstres. Ils avaient réussi à s’introduire par les tunnels du Metro.
« LES MONSTRES… LES MONSTRES, cria Jeanine tout en se levant. Mais où est mon humus ? »
Pendant que Jeanine cherchait son humus, les créatures se mirent à tirer sur les humains courant dans tous les sens entre les colonnes pour tenter de fuir l’ennemi. La pièce s’illuminait de lumières bleutées à chaque tire des extraterrestres. Les membres de la TET ripostèrent en leur envoyant une vague de tires. Les tuiles des murs éclatèrent au contact des projectiles. Des cris fusèrent de partout. Les bestioles fétides gagnèrent du terrain.
Jeanine cherchait toujours son humus. Elle put le retrouver dans les plis de sa couverture.
« Le voici ! dit-elle »
Une douleur instantanée se fit sentir dans son dos. Elle se retourna. Un extraterrestre était face à elle, une lame peu commune à la main, ne semblant pas être fait de métal, mais très résistante, de couleur verdâtre, tranchante comme un rasoir. Du sang en était couvert. Le sang de Jeanine. Une large plaie parcourait son dos. La douleur était fulgurante. Elle recula, percuta le mur derrière elle. Apeurée, elle tenta de se faufiler à sa droite pour fuir son assaillant. Aussi vif que l’éclair, l’arme l’atteignit au bras en le tranchant net. Dans un cri de douleur, Jeanine tomba au sol. Une marre de sang s’étendait là où son bras aurait dû se trouver. Son t-shirt était imbibé d’hémoglobine, dans son dos. Elle tenta de ramper du mieux qu’elle put avec son bras encore valide. Une trainée de sang trahissait son effort à fuir. La créature se rapprocha de Jeanine, contournant les traces de sang. Elle posa un pied sur son dos et la maintenue solidement au sol. De grosses griffes acérées pénétrèrent dans la chair de Jeanine. Cette dernière laissa échapper un cri de douleur. Le sang coulait à flot par les déchirures causées par les serres labourant sa peau. La monstrueuse créature venue de l’espace positionna son arme au dessus de Jeanine qui se démenait avec les forces qui lui restaient pour se déloger de son agresseur. D’un mouvement brusque et sec, la lame trancha sa tête. Les cris de la pauvre femme cessèrent aussitôt. Jeanine était morte, étendu au sol avec son contenant d’humus dans sa main. L’extraterrestre se pencha et prit la tête de sa main libre. En se relevant, son regard s’arrêta sur celui d’un homme maigre. Son regard était de feu. La créature laissa échapper un cri dans sa direction comme pour narguer son adversaire.
Dominic dirigeait les survivants hors de la gare de Metro, tout en les défendant contre l’ennemi. Des faisceaux bleus percutaient murs et colonnes tout autour de lui. Son regard s’arrêta sur une créature non loin. Quelque chose gisait à ses pieds. Pas quelque chose, quelqu’un. Une femme tentant de toutes ses forces de fuir son assaillant. Celui-ci mit une patte sur son dos. La femme hurla à son contact et du sang coula des blessures causées par ce qui semblait être de grosses griffes. Dominic reconnut la femme.
« Jeanine… dit-il. NOOOOOON… »
Le monstre lui coupa la tête d’un geste brutal. Le sang se répandit tout autour de son cadavre. Il se pencha et ramassa la tête. Il croisa le regard de Dominic. Ce dernier avait des yeux tueur envers lui. L’extraterrestre lâcha un cri victorieux dans sa direction. L’écume de sa bouche vola devant lui. Dominic vida son chargeur sur l’assassin de Jeanine. La créature fut touchée de nombreuses fois sur la poitrine. Un gémissement de fureur sorti de sa bouche. Il était en colère. Son cri alerta ses compagnons qui se regroupèrent. Certains achevèrent leur victime, en leur brisant la nuque ou en leur broyant les os.
Dominic recula en voyant la horde d’ennemies se réunir. Il arriva dos à dos avec Stéphane.
« Il faut passer par les tunnels, dit Stéphane tout en tirant sur les créatures.
- Eeeemmm.. je crois que ce ne sera pas possible par les tunnels, répondit Dominic.
- Et pourquoi ? L’ennemi a pris le contrôle de l’entrée principale. Je ne suis pas capable de les contenir…
- Eh bien ils ont aussi pris les tunnels…, cracha Dominic. Qu’allons-nous faire maintenant ? Nous sommes pris au piège… »
Stéphane réfléchit. Les extraterrestres arrivaient de tous les sens. Ils étaient perdus. Ils se replièrent dans l’ancienne salle d’employés. Ils barricadèrent la porte.
« Il faut bloquer la fenêtre, dit Dominic. Plaçons cette filière devant. Prends ton côté, vite. »
Ils déplacèrent le meuble pour le mettre devant la fenêtre… trop tard…
La vitre se brisa, un monstre empoigna Stéphane par le bras et le tira vers lui. Celui-ci se débâtit. L’extraterrestre passa un bras autour du cou de Stéphane. Il était en train de l’étrangler, tout en tentant de le sortir de la pièce. La vitre brisée, encore en place dans le cadrage, transperça le dos de l’agent du TET. Un cri étouffé se fit entendre par Stéphane. Ses yeux grossirent. Son visage devenait de plus en plus bleu. Du sang coulait sur le mur en dessous de la fenêtre. Le sang de Stéphane. La mixture rouge fit une flaque à ses pieds. Cela le fit glisser. À moitié sorti par l’embrasure de la vitre, Stéphane perdit pied. Le morceau de vitre entra plus profondément dans son dos. La créature tira pour le sortir complètement. Le dos de Stéphane se déchira en laissant une quantité de sang hallucinante et des morceaux de chair sur le verre. Il émit un hurlement de douleur, en crachant du sang. Son cri cessa presque aussitôt. La créature le laissa tomber au sol. Stéphane était mort, les yeux ouverts, la bouche ensanglantée.
Dominic resta sans voix. Il dut mettre tout en œuvre pour sortir de son mutisme. Ce fut l’entrée d’une créature qui le fit revenir à la réalité. Elle se dirigea vers lui. Il pointa son arme sur elle, mit son doigt sur la gâchette et tira. Un « tic » se fit entendre. Puis un autre « tic ». Son arme était vide. Un autre extraterrestre entra, puis un autre. Dominic recula dans le coin de la pièce. Il lâcha son fusil et sortit un couteau. Les monstres approchèrent. Un combat s’en suivit. Dominic ressentit une douleur à la tête. Il perdit connaissance.
Bruits étranges.
Odeur particulière.
Réveil brutal.
Douleur à la tête.
Un homme, grand et chérif se trouve dans une pièce aux allures anormales. Il est lié par les poignets et les chevilles au mur. Il n’est pas seul. D’autres humains sont dans la même position. De la vapeur sort du milieu de la pièce et recouvre le sol. Un amoncellement de tubes lumineux passe bord en bord de la pièce et disparaissent par le plafond.
Grésillement.
Porte qui ouvre.
Mouvement.
Cri de terreur.
Un des hommes est face à face avec une créature extraterrestre. La peur se lit sur son visage. Le monstre empoigne sa tête. De son autre main, il tient un objet étrange. Une lumière vive sort de l’objet. Il la dirige vers l’homme.
Hurlements.
Bruit de succion.
Odeur de chair brulée.
L’homme cesse ses hurlements. Sa tête a été sectionnée. La créature se dirige vers le centre de la pièce, la tête entre ses griffes. Il la dépose parmi les tubes lumineux. Elle disparait en montant dans un tube. L’extraterrestre se tourne vers sa seconde victime. Le même processus s’engage.
Il arrive devant Dominic. Celui-ci sent quelque chose lui tirer les cheveux. L’étrange scie du monstre s’allume dans un bruit de ce qui ressemblerait à un chalumeau. La créature lève le bras, approche la lumière vers le cou de Dominic.
Hurlements.