Infection- Scott Sigler -
Seul mot d'ordre : éviter la panique.
D'étranges organismes se développent sur des hôtes humains, les poussant à la folie et au meurtre. CIA et scientifiques enquêtent dans le plus grand secret. Mais l'infection se répand.
Et un matin, Perry Dawsey, un ancien joueur de foot américain, se réveille avec des marques bizarres sur tout le corps qui se mettent à pousser.
Son comportement devient instable et il entend des voix : il est infecté. Pire, la maladie exige des choses de lui.
Mais Perry va se battre. Il est prêt à toutes les extrémités pour se débarrasser des parasites. Ce sera « eux » ou lui !
Mon avis:Si vous désirez une histoire à l’eau de rose, une histoire qui se termine toujours bien, facile pour les personnages ou même accessible à tous, ne lisez jamais ce livre.
Cœur sensible s’abstenir. Scott Sigler est tout à fait capable de bien décrire les événements et les émotions que vivent les personnages. Et la plupart du temps, il n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Nous suivons une équipe de scientifiques qui font des recherches sur un mystérieux virus qui pousse les gens à tuer leurs amis, leur famille et même eux même. Nous découvrirons au court des pages leurs théories et leurs découvertes. Et ce qu’ils découvriront déstabilisera le monde scientifique.
Nous suivons en parallèle Perry, travaillant dans un bureau, amis, famille, vie tranquille, ancien joueur de football américain à la retraite, car il s’est éclaté un genou. Tout ce passe bien jusqu’à temps que certaines démangeaisons surviennent. L’agressivité l’envahit peu à peu. Il remarque d’étranges triangles sous sa peau et des voix dans sa tête. L’horreur commence…
Certains passages ont été assez difficiles à lire du au faite de l’extrême douleur que Perry se fait subir à lui-même. L’automutilation, les meurtres.
J’ai découvert Scott Sigler avec Infection. Je lui lève mon chapeau. J’ai trouvé que le texte était fluide, l’idée bonne et les détails bien représentés. J’ai plus d’une fois senti la douleur que Perry s’infligeait pour tenter d’extirper les triangles de son corps. Que ce soit à l’aide d’une fourchette, d’un couteau, d’un ciseau ou du rond de poêle… Ouïe… En tant qu’homme, je connais les endroits sensibles de nos corps et laissez-moi vous dire que je souffrais pour lui
Bref, une histoire violente, perturbante et même déstabilisante par moment, mais que j’ai apprécié ! Cela fait sortir le méchant comme on dit au Québec et ça fait du bien !!
Je le recommande à ceux et celles qui aiment ce genre de lecture, l’horreur !