scifi Gardienne
Messages : 8563 Date d'inscription : 31/08/2009
| Sujet: Fuyumi Ono - Les rives du crépuscule T2 - Les 12 royaumes T10 Sam 24 Oct - 6:22 | |
| Malgré l'interdiction céleste, la reine Yôko ne renonce pas. Elle doit venir en aide au royaume de Tai, passé sous la coupe d'un usurpateur. Elle doit surtout retrouver Taiki, le kirin. Sans lui, la paix dans le royaume de Tai est impossible. Un kirin qui a dû fuir, et qui a perdu la mémoire. Il ne sait plus ni où il est, ni qui il est... Avis personnel :Il semblerait que toute règle doive vraiment avoir son exception, car voilà le premier tome des 12 Royaumes que je referme en n'étant pas totalement satisfaite. Peut-être avais-je trop d'attentes vis-à-vis du déroulement de l'histoire, car elle n'a pas vraiment pris le tour que j'imaginais après avoir fini le tome 1. Il m'apparaît clairement que la situation de crise du royaume de Tai n'était pas le point focal des deux volumes. Le fait que Risaï soit venu demandé de l'aide à Yôkô aurait du me mettre la puce à l'oreille. C'est encore une fois Yôkô qui est au centre de tout ça. La jeune reine est loin d'avoir fini son apprentissage. Elle commet encore bien des bévues et elle en est encore à prendre la pleine mesure de ce monde où elle doit maintenant vivre. Toute cette affaire a donc encore une fois valeur d'enseignement et pas des moindres puisqu'il touche directement aux lois du Ciel. J'avoue que je doutais un peu de son existence aussi en ai-je eu pour mon argent. - Spoiler:
Le fait que les lois Célestes semblent parfois tellement éloignées dans les faits de ce qu'elles sont censées protéger - la justice, le bon droit, etc... - donne un sacré coup de griffe au vernis de conte de fée de l'histoire. L'Empereur Céleste, son épouse, les dieux intermédiaires qui les servent sont dépeints comme étant tout puissants certes, mais également faillibles. Et il en est de même pour les rois ou reines et kirins. Pouvoirs magiques et immortalité ne font pas tout. Et vouloir aider, ou faire le bien, ou tout simplement vouloir bien faire n'est pas toujours suffisant comme l'a finalement compris Yôkô.
Tout cela donne un ton résolument plus sombre à ce tome, mais également plus réaliste. - Spoiler:
Au final, j'ai beaucoup apprécié et mon unique revendication tient au fait que l'auteur nous laisse impitoyablement en rade concernant le sort du roi Gyôsô.
Je comprends fort bien que ça contrebalance très efficacement le sempiternel "tout est bien qui finit bien", mais je ne suis pas forcée d'aimer XD. | |
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