scifi Gardienne
Messages : 8563 Date d'inscription : 31/08/2009
| Sujet: Silverberg Robert - Shadrak dans la fournaise Mer 18 Aoû - 5:26 | |
| De sa tour d'Oulan-Bator, Gengis II Mao IV Khan règne, en ce XXIe siècle, sur le monde entier. Sur ce qu'il en reste. En 1991, une éruption cataclysmique du Cotopaxi a assombri le ciel pour des semaines. A la faveur de la terreur et de la nuit, des émeutes. Puis des révolutions. Des guerres, enfin. Et sur les ruines du vieil ordre, les survivants meurent lentement du pourrissement organique, virus surgi d'une usine d'armes bactériologiques. L'humanité pourrit sur pied. Sauf à Oulan-Bator, sauf dans l'organisation du Khan, où grâce à l'antidote de Roncevic, développé sur son ordre, le pourrissement est arrêté. Grâce à l'électronique, le Khan a des yeux partout. Il est le garant de Reconstruction. Il manifeste une vitalité prodigieuse. Il a quatre-vingt-treize ans. Il ne veut pas mourir. Avec l'aide de Shadrak, noir américain devenu son médecin, il ne mourra jamais. Grâce à trois projets immortalité dont le plus sinistre, Avatar, consiste à transférer dans un corps jeune sa personnalité. Pour assurer une tyrannie éternelle? Avis personnel :Robert Silverberg est l'un de mes auteurs de SF préférés, mais grosse déception avec ce roman. L'histoire ne m'a pas du tout convaincue. Soit pour la catastrophe qui a annihilé les deux tiers de l'humanité, j'imagine que c'est dans l'ordre du possible. Mais c'est tout le reste qui m'a paru vraiment trop invraisemblable. Je ne peux pas imaginer que le monde même affaibli puisse tomber sous la coupe d'un seul homme. Il aurait peut-être fallu pour cela que l'auteur décrive cette prise de pouvoir, hors il n'en est rien. On sait juste que le pouvoir est aux mains de Gengis Mao. Les personnages eux-mêmes ne m'ont pas vraiment touchée. Entre réflexions, spéculations, rêves induits et autres mécanismes de la pensée décrits, j'ai fini par me demander s'il y avait un seul d'entre eux à être vraiment sain d'esprit. En bref, je me suis pas mal ennuyée pendant pratiquement tout le livre. Il n'y a guère que la fin qui m'a un peu fait sourire, mais à part aux inconditionnels de l'auteur, je ne conseillerais pas ce livre. | |
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