Nous retrouvons Dan Simmons, cet auteur à qui tous les styles littéraires réussissent afin de terminer son plus grand chef-d’œuvre, considéré par beaucoup comme l’une des œuvres majeures de la science-fiction : Les Cantos d’Hyperion.
Nous voila donc avec le dernier tome de ce cycle : L’Eveil d’Endymion.
Il existe en 1 ou 2 exemplaires. Contrairement aux autres livres du cycle, que j’ai chroniqué en 2 exemplaires, je chroniques celui-ci en un seul.
Enée, Raul et A. Bettick ont passés 4 ans sur la terre et il est maintenant temps pour eux de la quitter. Mais voila, les paroles d’Enée vont déchirer le cœur de Raul. En effet, elle décide que pour le bien de leur mission, il est temps qu’ils se séparent un certain temps, car Raul aura pour objectif de parcourir les mondes afin de retrouver le vaisseau du consul, qui sera important pour leur avenir.
Pendant ce temps, Enée pourra commencer à envoyer son « virus », donnant son enseignement à qui le souhaite. Mais naturellement, la Pax, l’Eglise et le TechnoCentre sont bien déterminés à ne pas les laisser faire… La course poursuite pour le salut de l’humanité, mais aussi de toutes les autres races des mondes connus, est lancée.
La fin de ce cycle a laissé un grand vide en moi. J’ai très rarement senti cela, terminer un cycle, et souhaiter que l’histoire ne soit pas finie, qu’il y ait encore des choses à dire, des secrets à découvrir,…
Je pense pouvoir affirmer qu’à ce jour, les Cantos d’Hyperion est certainement le plus beau cycle que j’ai jamais lu. L’histoire est vraiment magnifique et Dan Simmons la raconte avec un style qui vous garde en haleine du début à la fin. La toile de l’intrigue est tellement bien ficelée qu’on se pose de nombreuses questions tout au long des tomes. Et celui-ci est le dernier, celui dans lequel tout est révélé. Tout au long du livre, de nombreuses questions trouveront leur réponse, mais de nouvelles questions apparaitront également, et je peux vous affirmer que, même quand on croit que la fin du livre est arrivée et que plus rien ne sera révélé, de nouvelles surprises arrivent. Même des choses qui paraissent sans importance finissent par en revêtir une très grande plus tard dans le livre
Concernant l’intrigue, j’ai juste un petit problème : certaines de mes questions n’ont pas trouvé leur réponse, et cela m’a déçu, même si ces réponses n’étaient pas indispensables à la lecture.
- Spoiler:
L'une des questions que je me pose encore concerne le gritche. Quelle était son utilité? Et aussi: On parle dans la première partie du cycle du dieu des humains et du dieu des machines, mais je ne retrace pas la réponse ensuite. Peut-être ai-je mal compris un truc^^
Ce dernier tome est un peu lourd par moment, notamment quand Raul parcours les mondes tout seul. Il ne se passe rien de bien terribles pendant de nombreuses pages et j’ai un peu décroché par moment. Mais c’est le seul défaut que je puisse trouver.
Vous l’aurez compris, je rejoint l’avis de la majorité, disant que ce cycle est un vrai chef-d’œuvre à ne pas manquer