Elfen lied est un manga de Lynn Okamoto publié par les éditions Sheisha en 12 volumes, adapté un anime de 13 épisodes et une OAV produits en 2004 par VAP & GENCO et animé par les studios Arms.
Elfen Lied signifie « Chant elfique » en allemand et se prononce approximativement. Cependant, l'écriture correcte en allemand est Elfenlied.
La série est classée interdite aux moins de 12 ans à la télévision française en y ajoutent la censure et aux moins de 16 ans (en DVD) en France.
Synopsis:
Les diclonius sont des humains mutants possédant des cornes desquelles ils tirent un pouvoir télékinétique représenté par des « vecteurs » : des bras fantômes s'étirant depuis leur épine dorsale, munis d'une force dévastatrice. En raison de cela ils sont maintenus en captivité dans un laboratoire de haute sécurité pour y être étudiés.
Lucy, une diclonius, s'échappe du laboratoire en massacrant les gardes avant d'être touchée à la tête par un sniper, ce qui la précipite dans l'océan. Elle se réveille sur une plage et est secourue par un jeune garçon nommé Kôta et sa cousine Yuka. Elle a cependant perdu la mémoire et Kôta et Yuka décident de l'héberger chez eux, puis lui donnent un nom : Nyu, le seul mot qu'elle semble capable de prononcer. La vie de Nyu commence alors avec Kôta et Yuka. Une tranquillité de courte durée car un commando d'élite est dépêché pour retrouver et éliminer Lucy. Après son échec, le laboratoire emploie deux autres diclonius pour tuer Lucy/Nyu.
Thèmes:
L'anime comme le manga sont très violents et gores et contiennent des scènes de nudité ainsi qu'une certaine violence psychologique. Ils comprennent de fréquentes scènes de tortures et de mutilations d'enfants. La trame affective mélange en plusieurs points amour et assassinat.
Il traite notamment la problématique des manipulations génétiques et de l'évolution de l'espèce humaine.
Cependant, les émotions qu'il produit et la critique de la société sont d'une rare intensité. Cette violence et ces personnages en détresse permettent de faire passer des messages qui restent profondément inscrits dans l'esprit du lecteur ou du spectateur.
La force de cette histoire réside dans la maîtrise parfaite de l'art des contrastes ainsi que dans la mise en scène de ceux-ci. Elle présente des personnages très kawaii sur une musique mélancolique en alternant les scènes de comportement paternaliste, d'innocence toute enfantine, d'ecchi, de violence, de cruauté ou d'amoralisme, conduisant à une intensification des émotions du spectateur. Le réalisateur parvient à gérer le niveau de tension par des ambiances musicales ou environnementales, et par la sélection du type de scènes, entrecoupant scène sombre de scène de vie, scène de vie par menace...
Avis personnel:
Un des manga qui m'a le pus marquée. Au fer rouge, directement. les thèmes abordés ne peuvent pas laisser indifférents, et l'horreur de la situation, c'est qu'on ne sait pas de quel coté se placer. Les diclonius sont des monstres sanguinaires, mais les humains sont pires dans leur manière de les traiter.
L'anim est intéressant, mais le manga va tellement plus loin qu'il serait dommage de s'en priver