Yana Toboso - Black Butler T8

Des membres de la troupe du cirque Noah’s Ark s'introduisent au manoir de Phantomhive en l'absence de Ciel et Sebastian... Pendant ce temps, sur ordre de son maître, le majordome Sebastian met un point final à cette histoire dramatique...

Wow ! Envoûtant ! Tellement envoûtant que j’en ressors ébranlée, ensorcelée, tremblante. Cela fait des années qu’un manga n’avait pas réussi à me faire vibrer pareillement, et c’est la première fois qu’un shônen me fait une telle impression. Cela me rappelle la passion de mes débuts d’otaku, quand des titres du même niveau m’avaient attirée dans l’univers des manga. L’action est superbe, l’ambiance glaciale, empoisonnée, délicieusement gothique, presque malsaine par endroits. Cela me fait baver rien que de m’en rappeler. La lecture est fluide, passionnante, les personnages fascinants et cruels. La froideur de Ciel dans ce volume, le désespoir qu’il peut causer à autrui sans sourciller, sont vraiment effrayants. (En même temps, cette image est immédiatement mise en contraste avec une forme de compassion, quand il achète une pomme à une enfant, soulignant toute l’ambiguïté du personnage). Mais le plus sensationnel, c’est d’avoir découvert le vrai visage des domestiques de la maison Phantomhive. Eh non, ils n’étaient pas de simples domestiques ! Quels combattants ! J’admire particulièrement la bonne, elle cachait sacrément bien son jeu celle-là, qui aurait cru que derrière ses grosses lunettes, sa maladresse et sa cruchitude incarnée, se dissimulait en fait une guerrière de cet acabit ? Impossible de réfréner mon enthousiasme face au final dantesque de cet arc. La seconde partie permet au soufflé de retomber un peu, ce qui s’avère reposant, et de renouer avec le quotidien et l’humour. Et avec beaucoup d’efficacité, car qu’est-ce que j’ai pu rire ! J’attends impatiemment le prochain volume et le nouvel arc, vu ce que semble promettre la preview je ne risque pas d’être déçue !