Aux abords de Brockwell Park, quartier résidentiel dans le sud de Londres, un garçon de neuf ans est enlevé à son domicile, en présence de ses parents, retrouvés ligotés et complètement déshydratés après trois jours de séquestration. La police pense aussitôt à un acte pédophile, d'autant plus que les enfants du voisinage évoquent un mystérieux "Troll" qui viendrait pendant leur sommeil. C'est à l'inspecteur Jack Caffery que revient la pénible tâche d'enquêter : depuis la disparition - jamais élucidée - de son jeune frère, il est particulièrement sensible à ce type d'affaire
Cette investigation lui permettra-t-elle de découvrir enfin la vérité sur le sort du disparu ? Et s'il côtoyait cette vérité à son insu, sans se douter qu'elle est beaucoup plus sinistre qu'il ne l'imagine
Avis personnel :
Voilà le roman le plus dur qu'il m'ait jamais été donné de lire. Car il s'agit de pédophilie.
Mo Hayder a été souvent comparée à Thomas Harris, car elle décrit la violence à l'état pur. Je pense qu'avec ce roman là, elle a atteint l'apogée.
L'aventure commence avec
Birdman, dont je ne parlerai pas parce que je m'en souviens mal : c'est la première apparition de l'inspecteur Jack Caffery, et ce n'est pas déflorer l'histoire de dire que c'est un personnage sombre et peu doué pour les contacts humains ,car il a subi un traumatisme grave : quand il avait 9 ans, son jeune frève, Ewan a disparu : Jack souçonne qu'il est tombé entre les mains de pédophiles, mais jamais le coprs d'Ewan n'a été retrouvé et cela hante Jack.
Comme dans beaucoup de ses romans, Hayder lance ses lecteurs sur pas mal de fausses pistes. La vérité est pire que tout ce qu'on pourrait imaginer.
On y apprend aussi ce qu'il est advenu d'Ewan : pas besoin de spoiler, je suis de toutes façons incapable de le décrire. Ce qui est frustrant, c'est que Jack passe à 2 doigts de la vérité, mais il ne saura jamais. Jack revient encore dans plusieurs autres romans, et pour lui, la question reste entière.
un roman très, très, très traumatisant, âmes sensibles s'abstenir, j'en fais pourtant partie, mais parfois je regrette de l'avoir lu car certaines images ne s'effaceront jamais de mes cauchemars.
Avec ce roman, Hayder a atteint son apogée dans l'horreur : après quoi, son inspiration semble s'essoufler.
Je suis étonnée que cette jeune et jolie femme (voir 4° de couverture), mère d'une petite fille, ait des imaginations aussi noires, et c'est pourquoi j'en suis traumatisée : un écrivain ne peuyt pas écrire à partir de RIEN. Donc, elle a dû avoir connaissance d'affaires similairesdans la réalité, et ça fait peur.