Bitterblue avait dix ans quand son père, le roi Leck, a été assassiné, et qu’elle est devenue reine de Monsea. Huit ans plus tard, elle tente toujours de diriger le royaume. Mais le passé et l’influence de Leck, un tyran pervers qui possédait le pouvoir de contrôler les esprits, empoisonne les rues de la cité. Jusqu’au jour où Bitterblue rencontre deux voleurs : l’un détient la clé sur la vérité du règne de Leck ; l’autre, doté d’un pouvoir exceptionnel, détient celle de son coeur
Mon avis :Ma première lecture de l'année et je suis ravie de dire que c'est un vrai coup de cœur. J'avais bien aimé le premier tome de cette trilogie (Graceling) mais ça ne m'avais pas plus marqué que ça. Ce tome-là est tout différent.
Les gracelings sont toujours présents mais ils y sont en quelque sorte secondaire.
Ce tome, c'est la quête longue et douloureuse de Bitterblue pour démêler l’invraisemblable héritage de mystères, de mensonges et d'horreur que son monstre de père, Leck, lui a laissé en guise de royaume.
Des disparitions par centaines, des questions dans le même nombre et des gens brisés par les horreurs qu'il ont vécu et un royaume qui a du mal à refaire surface alors qu'une décennie s'est presque écoulée depuis la mort de son tortionnaire. On suit la jeune reine dans son pénible cheminement pour trouver la vérité sur les agissements de son père, sur ses motivations et surtout sur les raisons qui font que le fantôme de Leck pèsent encore si lourdement sur les vivants et les empêchent d'avancer.
J'ai adoré de bout en bout. C'est un vrai casse-tête, j'ai été frustrée tout comme l'était la jeune reine et je me suis creusée la tête tout du long avec elle. C'était tout simplement passionnant, même si j'avoue que lorsque la vérité (enfin du moins, une partie) finit par se présenter, le peu de détails donnés étaient horribles. Surtout quant on comprend la raison pour laquelle les personnes à y avoir été mêlées sont à présent brisées au delà de tout.
J'ai à présent hâte de pouvoir lire le dernier tome de la trilogie (qui se trouve être le deuxième, j'ai interverti les deux sans le savoir...).