Histoire :
Juste après le décollage, un Boeing 747 s'écrase en plein champ, à côté de la petite ville d'Eton en Angleterre.
L'avion contenait un peu plus de 300 passagers. Et une seule personne survie à la catastrophe, David Keller, le copilote.
Mais l'unique témoin vivant du drame ne peut apporter aucune aide aux enquêteurs.
Devenu amnésique à la suite de l'accident, il ne se rappelle pas des circonstances qui ont amené l'avion à se crasher. Peu après la catastrophe, des événements étranges commencent à se produire dans les parages d'Eton.
Un curé est retrouvé à moitié fou dans son église, le cadavre d'un pêcheur est découvert dans la rivière, proche du champ, sans aucune raison valable pouvant expliquer ce décès.
Un couple traverse la fenêtre de son appartement pour venir s'écraser en pleine rue.
Le dernier regard de la malheureuse victime de la chute est empreint d'une indicible frayeur.
Toute la ville semble en proie à des manifestations d'ordre surnaturel, avec des incendies qui se déclenchent spontanément.
Après avoir rencontré le médium Hobbs, David Keller va tenter de recouvrer la mémoire et de trouver des explications sur ces phénomènes contre nature.
Aidés par Hobbs, le médium et Harry Tewson, un ami policier qui enquête sur la tragédie, David Keller part à la recherche de sa mémoire perdue...
Chronique :
"
Le survivant" du regretté Sir James Herbert est au final, un bon petit roman avec un style plutôt simple et plaisant.
L'ensemble de l'intrigue est rondement bien mené, ne dévoilant la vérité qu'au dénouement final.
En revanche, j'ai trouvé que le dernier chapitre était, malheureusement, un peu trop prévisible à mon goût, avec une fin en queue de poisson qui plante trop tôt la fin du bouquin.
Quant aux personnages, ils sont peu crédibles et pas suffisamment approfondis, quel dommage.
Mais sinon le point positif, c'est que les descriptions horrifiques sont très bien retranscrites et cultivent notamment, une saine image cauchemardesque.
En effet, certains passages du roman, sont franchement bien flippants avec par moment, une atmosphère très angoissante.
Pour finir, il faut bien admettre que notre regretté auteur, Mister James Herbert, était un conteur redoutable.
Mais à mon grand regret, il ne m'a pas emballé tant que ça avec "Le survivant".
Certes, ce n'est pas de la grande litté-RAT-ure mais en tout cas, une très bonne surprise.