Synopsis :Jazz n’a pas demandé à devenir une héroïne. Elle voulait juste être riche. Pas riche comme tous ces milliardaires qui visitent Artémis, sa ville, la seule colonie humaine de l’espace. Mais assez riche pour dormir dans un vrai lit et manger autre chose qu’une infâme bouillie d’algues. Alors, Jazz a saisi sa chance. Certes, elle a mis son intelligence et ses compétences au service du crime – au menu : contrebande, mécanique et explosions en tout genre. Mais mission accomplie !
Le problème, c’est que, sans le savoir, Jazz a pris part à une conspiration qui menace la sécurité d’Artémis. Et ça, Jazz ne peut pas laisser faire. Poursuivie par un tueur et désormais hors-la-loi, elle doit inventer le plan le plus génial de tous les mondes si elle veut sauver sa peau…
Commentaire personnel :Voilà donc ce deuxième roman d’Andy Weir, roman que j’attendais avec beaucoup d’impatience compte tenu que son premier – Seul sur Mars – fut un véritable coup de cœur. Mais qui dit coup de cœur pour un premier roman, dit inévitablement comparaison entre roman. La barre était donc déjà bien haute lorsque je débutai cette lecture.
Force est de constater que cette barre ne fut pas atteinte. J’ai eu un peu de mal avec cette lecture, principalement dû au fait que plusieurs erreurs se retrouve dans le texte ; des noms qui changent (Rudy / Ruby), mots manquants (ou même parfois en trop) ou carrément des fautes d’orthographes qui parsèment le texte çà et là. Erreurs de traductions ou tout simplement quelqu’un qui n’a pas fait son travail de correction efficacement ? Quoi qu’il en soit, à certains moments ce genre d’erreur m’a rebuté.
Néanmoins, l’histoire en tant que tel est plutôt sympa. C’est un thriller de Science-Fiction de bonne qualité (hormis les fautes!) qui se laisse lire facilement compte tenu de la vulgarisation efficace dont l’auteur fait preuve tout au long du récit. Les pages tournent rapidement et on reconnaît bien le style fluide et efficace rencontré dans Seul sur Mars.
Le personnage principal, ici une jeune femme du nom de Jazz, ne m’est pas parue aussi attachant que Mark Watney (souvenez-vous, cet homme qui se retrouve bien seul sur Mars). J’avoue avoir eu bien du mal en début de roman avec ce personnage. Ses idées et ses décisions m’ont semblé bien futiles par moment. Toutefois, j’ai appris à la découvrir et au final je me rends compte que je l’ai aimé plus que je pouvais le penser. Son humour est plutôt spécial et a fait mouche quelques fois, me tirant malgré moi un sourire.
Il y a plusieurs lacunes dans cette histoire et certaines erreurs font plus de mal que d’autres. Malgré tout, ce roman est une bonne lecture qui mérite qu’on s’y attarde. Andy Weir ne m’aura pas fait rêvasser autant que durant la lecture de son premier roman, mais je peux tout de même dire qu’il a réussi son pari en nous concoctant une histoire honorable et intéressante dans son ensemble. Il est certain que je me pencherai avec beaucoup d’intérêt sur le prochain roman qu’il sortira !