Synopsis :« Il est à moi, avait-il pensé en posant son doigt sur le déclencheur pour la première fois. Maintenant, il se demandait si ce n’était pas l’inverse. J’ai peur de lui. J’ai peur de ce qu’il fait. »
Castle Rock, le 15 septembre. Kevin Delevan fête son anniversaire. Pour ses quinze ans, il reçoit un appareil photo, un Soleil 660. Ravi, il l’essaie sans attendre… et sans savoir que parfois, quand on tente de capturer l’instant, c’est lui qui vous saute à la gorge.
Commentaire personnel :Un vieil appareil photo qui serait ensorcelé. Avouez que ça peut donner froid dans le dos ! Et quand c’est Stephen King qui s’y met, ça ne peut qu’être bon. Que j’ai été naïf.
Long. Loooong…! Il y a énormément de longueurs dans ce roman. Ça brise le rythme. Pire que ça, ça fait en sorte que ce récit ne possède tout simplement aucun rythme. C’est malheureux parce qu’une histoire plus courte et plus concise aurait grandement amélioré la qualité du texte. La grande force du King en général – du moins, le fait que moi j’aime lire le King – est qu’il réussit toujours à nous faire aimer ses personnages. Il leur donne tous une personnalité et une profondeur qui marque plus ou moins le lecteur. Mais ici, sa grande force est devenue une faiblesse. C’est comme s’il en faisait trop. Tout ce qui n’apporte rien à l’histoire aurait dû être laissé de côté. Il y a un grand surplus de passages inutiles qui, à mon sens, alourdissent inutilement le texte et le rend difficile à apprécier. C’est bien dommage parce que l’histoire en tant que telle est intéressante.
Par chance, durant le dernier quart du roman, le rythme s’immisce tranquillement pour gagner en force. La finale permet très certainement au lecteur d’apprécier pleinement la plume et les idées de l’auteur. C’est du King comme je le connais, du King efficace. Mais encore faut-il réussir à s’y rendre ! Et ça, ce n’est pas garanti.
Ça me fait mal de donner un avis comme celui-là à un auteur que j’adore habituellement. Je ne me souviens pas avoir lu l’un de ses romans et ne pas avoir apprécié au final. Le molosse surgi du soleil me laisse plutôt mitigé. Je suis heureux de connaitre toute l’histoire. Mais je suis surtout heureux de l’avoir terminé. Enlevez près de 150 pages à ce roman et j’aurais adoré. Seulement voilà… il y avait ces quelques 150 pages de trop.