Ouf! Je l'ai fini!
J’ai vraiment eu du mal à rentrer dedans. Certains livres mettent tellement de temps à rentrer dans l’action, qu’on s’ennuie dès le départ, d’autres y entre tellement vite qu’on est un peu déconcerté et qu’on a un peu de mal à s’intéresser aux personnages et à ce qu’ils leur arrivent. Celui-ci fait parti de la deuxième catégorie. J’ai donc peiné un peu au début, au alentour de la 100ième page, ça s’est amélioré, et j’ai commencé à entrer un peu dans l’histoire.
Ça s’améliore en grande partie grâce à l’entrée en scène du personnage féminin (Del), qui est bien plus intéressante que le personnage principal auquel je n’ai jamais réussi à m’attacher. Lui est mou, antipathique, désagréable, franchement, ça ne donne pas du tout envie de s’inquiéter de ce qu’il va lui arriver…
Elle en revanche est plutôt drôle, un peu timbrée, mystérieuse, surprenante, on a bien plus envie de passer du temps avec elle (et on se demande vraiment comment elle fait pour le supporter…).
Je pense que c’est un parti pris de l’auteur d’inverser les rôles en quelques sorte, ici, c’est la femme qui prend les choses en main (un peu à la manière d’un James Bond qui sait tout faire) et l’homme qui suit en geignant et en trainant les pieds (alors qu’on voit plus souvent le contraire), ça aurait pu être intéressant, mais finalement, c’est juste tout aussi pénible que quand c’est l’inverse!
J’ai trouvé que l’auteur nous perdait dans des scènes sans intérêt et sans aucun lien avec l’histoire, on s’ennui un peu, et surtout, on se demande quand on va en revenir à nos moutons !
Et les dialogues bon sang… Le plus souvent, ils sont niais, plats, répétitifs, prévisibles et ennuyeux…
De plus, la plupart des conversations (ainsi que certaines situations) sont totalement incongrus étant donné le contexte et on ne comprend vraiment pas ce qu’elles viennent faire là.
Est venu s’ajouter à ça la totalement prévisible romance à l’eau de rose entre les deux protagonistes, et pour moi, ça en était trop !
Franchement, si le livre avait fait plus de 300 pages, je ne pense pas que je l’aurais fini, c’était déjà suffisamment long, j’avais hâte que ça se termine !!
Et la toute fin...
- Spoiler:
Le mariage tout ça...
c'est d'un niais...
En plus, j'ai pas compris pourquoi d'un coup d'un seul, la mère de Tommy lui dit qu'il a fait le meilleur mariage au monde...? L'argent?!
Et cette espèce de morale: n'oublie pas tes racines, sinon tu vas le payer cher! Honte à toi de te sentir appartenir au pays où tu vis depuis l'enfance...
Je pense que tout ça se voulait drôle (c’est le but annoncé par l’auteur dans la postface en tout cas), mais pour moi, ça n’a pas du tout marché, ça ne m’a pas fait rire, et j’ai même souvent trouvé ça plutôt ridicule.
J’ai bien aimé le démon, certains passages, et les 100 dernières pages sont plutôt sympa (l’entrée en scène des mères, les explications de la vie de Del, etc…), mais malgré ces quelques points positifs, les défauts demeurent, et malheureusement, en ce qui me concerne, le mal était déjà fait, je n’ai jamais vraiment réussi à entrer dans l’histoire…
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’apparemment, ce livre est un peu en dehors de ce que fait Dean Koontz habituellement, et comme d’autres de ses œuvres m’intéresse, je ne perd pas espoir qu’elles me plaisent malgré tout.