Ange - La flamme d'Harabec - Les trois lunes de Tanjor T2

Arekh, bouleversé par l'influence et les révélations de Marikani, reine d'Harabec, a quitté sa cour, pour retourner vers ses terres natales. En proie aux plus grands doutes, il recueille en chemin une petite fille du Peuple turquoise, et se fait finalement recruter pour défendre la riche cité marchande de Salmyre.
Pendant ce temps, la révolution gronde à Harabec. La reine et le roi Harrakin échappent à un attentat, dont les instigateurs sont les esclaves. La cour est surprise de l'indulgence de la reine, alors que l'Eglise écrase d'une main de fer la montée des révoltes.
Et une autre menace se fait plus grande : les créatures des Abysses semblent de retour. Comme le Livre de la Destruction l'a prédit. Pour une nouvelle annihilation ?

Avis personnel :  

J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais celui-ci est encore mieux. L'histoire devient de plus en plus sombre, de plus en plus violente, à mesure que colère et haine accumulée d'un côté et peur et fanatisme de l'autre, remplacent l'ordre qui était en place.
Marikani est à présent reine et Harekh a choisi de repartir de son côté. Mais la révélation que la jeune femme a fait à Harekh lors du dernier tome a remis en cause toute la vie et toutes les croyances de l'ancien galérien. C'est un déchirement pour le guerrier, car à présent que cette vérité lui a ouvert les yeux, ce qui hier lui paraissait normal et tout à fait acceptable, car cautionné par l'Eglise, par l'Autorité en place et communément accepté par tous depuis des temps immémoriaux, lui apparaît à présent comme monstrueux et inhumain.

Sci-fi, comment est-ce que tu trouves le style de cet auteur ? Parce que j'ai eu des échos d'un genre assez curieux qui me font hésiter ;/

Je le trouve plutôt bon pour ma part. Les thèmes traités sont vraiment très fort, esclavage, fanatisme, avec toutes les déviations qui vont avec. C'est très réaliste, violent et brutal parfois.
Quant à l'écriture elle-même, elle est efficace, directe, avec un registre bien adapté au genre.
Personnellement, je n'ai eu qu'à me laisser porter.