C'est dans la paisible ville de Québec que Jacques Lamontagne voit le jour en 1961. Petit, rien ne le distingue de ses autres camarades de classe, si ce n'est qu'il a la fâcheuse habitude de remplir ses marges de cahiers d'exercices de ridicules personnages qu'il dessine afin de tromper son ennui. Les religieuses qui lui enseignent mettront à profit son habilité artistique en lui faisant dessiner sur le tableau noir des scènes soulignant la période de Noël, Pâques, etc. Il s'agit donc du premier contrat officiel du petit Jacques (rémunéré sous forme de friandises).
Après l'école, il dévore des BD qu'il se procure à peu de frais dans une bouquinerie. Tintin sera le premier à le transporter dans d'autres pays, mais aussi à l'intéresser au 9e art. Grâce à ses lectures, il réalise que le domaine des arts est tout désigné pour lui. Il suit donc un cours de trois ans en graphisme au collège de Sainte-Foy.
Dès la fin de ses études, il travaille pour des agences de publicité ce qui le mène à occuper, deux ans plus tard, un poste de directeur artistique. Mais ce qu'il veut, c'est dessiner à temps plein! Il laisse donc tout tomber pour devenir illustrateur pigiste. Ce qu'il fait durant de nombreuses années, ayant comme clients les plus importantes agences de pub et maisons d'édition. Jacques Lamontagne collabore très occasionnellement à divers fanzines, tels Stip-Tize, Rock'n Roll, Le journal officiel du club des monstres et plus de produire quelques illustrations pour Safarir. Il participe également à la réalisation des quatre albums promotionnels de la série La ville de Pierre Boucher, sous la direction de Prouche (1992).
À la fin des années 90, il est sollicité par les deux principaux magazines d'humour alors publiés : Délire et Safarir. Jacques Lamontagne participe d'abord à Délire pour lequel il réalise plusieurs couvertures ainsi que la série Étienne et le prof Redingote avec son ami Marc Auger. En tout, 21 planches de cette série paraissent entre 2000 et 2001 (numéros 20 à 30).
Puis, en août 2001, Jacques Lamontagne se joint au magazine Safarir pour lequel il crée seul Bertrand le rêveur. Ce sympathique personnage, qui transforme des situations banales de la vie quotidienne en scènes de films, paraît jusqu'au numéro 166 (mars 2002). Dès le mois suivant, il amorce une nouvelle série : Les Contes d'outre-tombe. Ces courts récits fantastiques assurent à Jacques Lamontagne une grande popularité auprès des lecteurs de Safarir. Une vingtaine de contes, d'une à trois pages, paraissent entre les numéros 167 et 197 (avril 2002 à août 2004).
En octobre 2004, sur un scénario du rédacteur en chef de Safarir Michel Viau, il amorce une série à suivre inspirée du personnage de Washington Irving : Ichabod Crane. Cette série historico-fantastique se termine après seulement quatre numéros (nos 198 à 201), suite à la démission du rédacteur en chef.
Tout en réalisant ces BD et illustrations pour Safarir, Jacques Lamontagne poursuit sa carrière d'illustrateur. On lui doit de nombreuses couvertures pour les romans des éditions Alire, ainsi que celles de la série jeunesse à succès Amos Daragon. Membre de l'AIIQ depuis 1999, il a remporté deux fois le prix Boréalis du meilleur dessinateur.
Mais, possédé par le démon de la BD, Jacques Lamontagne annonce à son épouse, au printemps 2004, qu'il deviendra auteur de BD à temps plein! Décembre 2004, il signe pour les éditions Soleil en France une nouvelle série, Les Druides, scénarisée par Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel. Cette série raconte les aventures d’un druide menant l'enquête sur une série de meurtres horribles au 5e siècle, époque où le christianisme supplantait les vieilles croyances. Le premier album Le secret des Oghams, paru en 2005, connaît un vif succès et est rapidement réimprimé. Le second tome, Is la blanche, paraît en 2006, après avoir été publié en feuilleton dans le magazine Suprême dimension. Le troisième tome de la série paraîtra en juin 2007.
(Ceci a été intégralement pompé sur http://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/jlamontagne/jlamontagne.html )
Je l'ai connu après être tombée sur Les Contes d'Outre-Tombe à la fnac (que j'ai voulu immédiatement acheter mais que je n'ai toujours pas en ma possession, 1 ans après
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Voici les illustrations de Reine de mémoire d’Elisabeth Vonarburg (édition Alire), qui entre parenthèse est aussi la traductrice de la Tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay pour ceux qui connaissent
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Son blog : http://lamontagne.over-blog.net/