Los Angeles 1997. Le détective Mike Harrigan et son équipe luttent contre toutes sortes de trafiquants. Bientôt, un tueur invisible et invulnérable décime leurs rangs. Mike mène son enquête et découvre que Los Angeles est devenue le terrain de chasse d'un prédateur venu d'un autre monde...
Réalisateur : Stephen Hopkins
Acteurs : Kevin Peter Hall, Danny Glover, Gary Busey
Année : 1990
Avis personnel :Une suite de très bonne tenue, qui au lieu de jouer la carte de la continuité et du copié/collé avec le premier episode, choisit de s'en détourner complètement pour montrer un autre aspect du Predator. Exit la jungle et son atmosphère moite, bonjour les quartiers louches et mal-famés sur fond de guerre des gangs !
La transposition est réussie et notre alien bourrin toujours aussi à l'aise pour éradiquer et scalper ses victimes.
Une chose que j'apprécie beaucoup dans cet épisode, c'est qu'on en apprend un peu plus sur le Predator, sans en faire trop non plus. Ainsi, les évènements mettent en relief ses aptitudes spéciales et son arsenal, bien mieux que dans la jungle, tout en nous montrant d'autres de ses facettes.
- Spoiler:
Son invisibilité, sa vision infra-rouge et thermique, dans le passage génial de la traque dans l'usine désaffectée en ultra-violet (pour les humains), la découverte du vaisseau, où sont entreposés les trophées de toutes ses précédentes chasses, où l'on découvre également une caste et un sens de l'honneur chez le Predator - et pour le petit clin d'oeil, on apercevra un crane d'Alien au milieu de tous les autres trophées lol
En outre, cette suite est bien plus bourrine et dynamique que le premier épisode, grâce au milieu urbain dans lequel on évolue, mais aussi à une réalisation plus explosive - mais moins précise, ceci dit, que celle de John McTiernan. Enfin, il plane sur cette séquelle un petit parfum mystique, avec l'apport de la sorcellerie et de ce pretre vaudou un peu barré, qui contribue à donner un réel cachet au film.
Violent, jouissif et plus fouillé que le premier opus, ce Predator 2 donne une réelle consistance à ce monstre venu d'on ne sait où, tout en proposant un spectacle de choix, avec un Danny Glover qui n'y comprend pas grand chose, mais qui y met de la bonne volonté
Quant au fait de savoir lequel des deux episodes est le meilleur, aucune idée, je les apprécie chacun pour des raisons différentes. Au final, ça nous donne deux excellents films, qui jouent chacun sur des tableaux bien distincts : la jungle ou la ville, où préfererez-vous vous faire étriper?