McCarthy Cormac - La route

tabula rasa a écrit:

C'est une bonne adaptation alors

Pour une fois oui du moins à mon avis

cerisia a écrit:

tabula rasa a écrit:

C'est une bonne adaptation alors

Pour une fois oui du moins à mon avis

Je te dirais ca a la fin du mois

Lecture de février du cercle d'Atuan, j'vous dirai mon avis à ce moment-là

Cette lecture m'a laissée plutôt déprimée, mais je ne peux que conseiller à tout le monde de lire absolument ce livre!

J'ai essayé de ne pas lire vos avis avant de le lire moi-même - ça a été dur de résister^^ - et c'est drôle car à présent que j'ai pu lire les vôtres, certaines de nos impressions se rejoignent tellement que ça frise la paraphrase^^.

C'est un livre écrit sobrement, sans fioritures dans un style vraiment très dépouillé. Et c'est aussi bien comme ça car dans le récit de ce père et de ce fils qui cheminent vaille que vaille dans cette grisaille cendreuse et moribonde qui reste du monde, tout ce qui est en dehors de leur survie immédiate m'aurait paru superflu. Marcher sans arrêt, se protéger du froid, chercher à manger , rester constamment sur ses gardes. Recommencer chaque jour les gestes de la veille. Cela pourrait sembler monotone et je sais que certains l'ont perçu ainsi, mais ça n'a pas été mon cas.
J'ai trouvé tout cela extrêmement crédible. Y compris les dialogues rares et concis à l'extrême. Les personnages ont à peine de quoi se nourrir. L'air ambiant est saturé de cendres et le monde est en ruine. De quoi pourraient-ils parler ? Leurs échanges m'ont plutôt paru avoir valeur de talisman contre le silence qui se fait parfois trop pesant, contre la mort qui se fait parfois trop présente; une façon de se rappeler qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont là l'un pour l'autre.
L'un comme l'autre m'ont beaucoup touchée, mais tout particulièrement le père qui se voit parfois contraint à prendre des décisions extrêmement pénibles et douloureuses pour assurer leur survie à tout deux. Je n'ai pas vraiment été surprise par la fin, on voit les signes se profiler bien à l'avance mais je ne me serais pas attendue à autre chose de toute façon. Il va me falloir un peu de temps pour digérer cette lecture, ce n'est pas vraiment le genre de livre qui rend joyeux, mais je ne le regrette pas car c'est un des meilleurs livre du genre que j'ai pu lire. Je serais à présent très curieuse d'en voir l'adaptation.

En effet, ça rejoint ce que j'en pense.
Ravie qu'il t'ai plu!

Que dire de plus que tout ce qui a déjà été dit ? Rien en fait ^^

C'est sobre, concis, monotone et en cela même très efficace. Quand il n'y a plus rien comme sur cette terre ravagée, on se demande même si la vie n'en est pas tout simplement absurde. Oui, je crois que c'est un peu ça. La survie à tout pris est, dans cet ouvrage, autant l'expression d'une force qui se verra "peut-être" récompensée un jour pour quelques rares élus, que d'une obstination sans but, absurde et inutile. Cette lecture m'a touchée et je pense que ce livre restera parmi ceux que je conseillerai.

Dans un univers post-apocalyptique, un homme et son fils tente de survivre en suivant la route vers le sud. Tout est différent, tout est gris, tout n’est que cendre… Il y a des cadavres partout, depuis longtemps décomposés. Et nous suivons cet homme et son fils qui suivent la route en espérant trouver mieux ailleurs.

L’univers qu’a créé Cormac McCarthy est relativement simple. Le roman est dépouillé à l’extrême, au point que le lecteur en vient à se demander s’il ne manque pas quelques mots pour mieux compléter le récit. Les idées sont pratiquement jetés sur le papier l’une après l’autre, un peu comme s’il s’agissait d’une simple ébauche… Et dans tout ça, l’homme reste l’homme et son fils reste le fils. Il n’y a pas de noms.

Et pourtant, malgré le fait que tout soit épuré au maximum, le texte est très clair et le sens du récit s’assimile très bien. Et surtout les émotions se font ressentir parfaitement. Soyons clair, ce n’est pas de la grande littérature. Mais le récit a été écrit avec les mots justes. Malgré la petitesse du roman, l’auteur réussir à faire ressentir tant d’émotions. En si peu de mots c’est franchement remarquable!

C’est un long chemin que cet homme et son fils doivent parcourir. La route est longue et la tension est toujours là. Chaque choix que s’impose le père aura des répercussions sur leur survie. C’est pénible, c’est douloureux… ça fait réfléchir.

Dans un univers où plus rien n’existe, dans cet endroit que la dévastation a rendu gris et morne, un homme marche avec son fils. Et j’ai suivis la route avec eux.

Je n'ai toujours pas vu le film.
S'il est fait dans le même esprit que le film, ça me plairait bien je pense.

J'avais beaucoup aimé "La route" (autant le bouquin que le film) mais ce n'est pour ma part, pas le meilleur de l'auteur.
J'ai largement une préférence pour "Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme".
Que ce soit le bouquin ou le film des frères Coen (avec le fabuleux acteur Javier Bardem qui nous fait froid dans le dos dans le rôle du tueur impitoyable), les 2 sont extra !

Je n'ai lu que le bouquin et je n'avais pas du tout, mais alors pas du tout aimé...
La quatrième de couv' envoyait du rêve, j'avais hâte de lire et quelle ne fût pas ma surprise... je n'ai pas du tout adhéré au style de narration et je me suis grave ennuyé.
Franchement, j'ai trouvé ce livre trèèèèèèèèèès chiant à lire.