Seul un barrage peut sauver Hestia, planète perdue, où cinq mille colons, accrochés à la côte, vivent dans la terreur des crues du fleuve.
Un barrage à construire loin en amont: tel est le projet de Sam Merritt, l'ingénieur terrien.
Projet insensé car là-bas s'étend une forêt sans fin, inexplorée, hantée, disent les Hestians, de créatures diaboliques. Humaines ou animales, nul ne sait. De nuit, elles incendient les fermes, égorgent les troupeaux.
Le Terrien est sceptique, mais quand, dynamitée, une falaise s'effondre, une silhouette apparaît puis tombe, blessée.
Et Sam Merritt découvre le corps doré d'un être mi-femme mi-fauve, qui feule et mord, mais s'apaise soudain sous le regard de l'homme.
Avis personnel :Un résumé très prometteur, mais j'avoue que je suis restée sur ma faim, mais je crois que c'est plus parce que je m'étais fait ma propre idée de l'histoire avant de l'avoir lue.
Je pense qu'au bout du compte, c'est une histoire assez lucide, (SF ou pas). Ce pauvre terrien arrive et se retrouve avec l'avenir entier d'une colonie entre ses mains et seulement les moyens du bord et des colons qu'une lutte incessante de plusieurs décennies contre une planète hostiles ont usé et rendus durs et amers.
Autant dire que la rencontre entre les trois cultures (n'oublions pas les indigènes-fauves locaux) n'est pas exactement une sinécure.
Pas mon préféré donc, mais un bon moment de lecture quand même.