EditeurSquareSoft
DéveloppeurSquareSoft
Production et scénarioHironobu Sakaguchi
Chara designYoshitaka Amano
MusiqueNobuo Uematsu
SupportsPS One
PS3/PSP [Via le PS Store]
GenreRPG
Date de sortiePS One7 juillet 2000 [Japon]
14 novembre 2000 [Etats-Unis]
16 février 2001 [Europe]
PS Store20 mai 2010 [Japon]
26 mai 2010 [Europe]
15 juin 2010 [Etats-Unis]
PEGI12+
La princesse d'Alexandrie, Grenat di Alexandros, va fêter ses 16 ans.
La troupe des Tantalas, de célèbres comédiens de Lindblum, sont invités à Alexandrie pour jouer
Je veux être ton Oisillon. Mais les Tantalas sont aussi des bandits, et leur comédien, Djidane, a pour mission d'enlever la princesse...
C'est le point de départ d'une aventure bien plus importante que ce qui avait été imaginé, où seront en jeu le sort du monde et des vérités bien cachées...
- Spoiler:
L'ultime œuvre du trio fondateur Hironobu Sakaguchi/Yoshitaka Amano/Nobuo Uematsu.
Après avoir atteint l'apogée sur Final Fantasy VI, difficile d'imaginer les voir refaire aussi bien.
Et pourtant...
Final Fantasy IX revient à la fantasy, récupère le système de classes (même s'il n'est pas directement dans le jeu, chaque personnage a clairement une classe imposée > Djidane le voleur, Grenat la mage blanche et invokeuse, comme Eiko, Bibi le Mage Noir...), ainsi que le principe des compétences liées à l'équipement.
Les personnages sont tous intéressants (bon, les artworks d'Amano ont été ensuite remis dans un design beaucoup plus mignon, mais ça passe assez bien), le scénario est prenant, et les musiques sublimes.
Le scénario, justement, est LE point fort.
Sous les graphismes mignons proches d'un Disney se cache un scénario adulte, mature, et surprenant.
Tout le long du jeu, on parle de l'Humain, de la vie, de la mort, et de la peur de cette mort.C'est ce qui rend d'ailleurs l'ultime boss logique et indispensable.
Et tout cela passe par un personnage en particulier > Bibi.
Un jeune Mage Noir, désireux de savoir qui il est, et se retrouve confronté à la dureté de la réalité de la vie...Et ce qui va avec.
Notamment à travers de la séquence du massacre des Mages Noirs sur le vaisseau par le Valseur.
Séquence sublime, violente, mais portée par un certain lyrisme grâce à la musique et au ralenti.
Final Fantasy IX est dramatique, malgré les apparences.
Et parfaitement mené.
Tout au plus regrettera-t-on le trip science-fiction vers la fin, qui en rebutera pas mal...
Le meilleur épisode de la saga, avec Final Fantasy VI.