Lee Harper-Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Quatrième de couverture :

Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays, pourquoi, lors d'une enquête réalisée aux Etats-Unis en 1991, sur les livres qui ont changé la vie de leurs lecteurs, il arrivait en seconde position, juste après la Bible. La vérité est que, tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. " Il a la légèreté et le poids que recherche le véritable amateur de roman et cette vertu si rare de pouvoir être lu à tout âge, quelle que soit l'éducation qu'on ait reçue, de quelque pays que l'on vienne, à quelque sexe que l'on appartienne. On y trouvera nécessairement un univers communiquant avec le sien par le miracle de l'écriture et de l'enfance ", écrit Isabelle Hausser dans la postface qu'elle a rédigée pour ce livre.

Avis :

Bon, j’avoue avoir un peu ris en lisant que ce livre avait changé la vie de leurs lecteurs. Ce livre est loin d’avoir changé la mienne en tout cas. Mais ça ne m’a bien sûr pas empêché d’apprécier  ce livre. L’auteur réussi à nous parler de la ségrégation raciale durant la période de la Grande Dépression aux États-Unis sans que le récit devienne larmoyant ni ennuyant. De plus, loin d’être un livre moralisateur (les méchants blancs contre les gentils noirs), ce roman nous fait réfléchir par les valeurs morales qu’inculque Atticus à ses enfants. Ce que j’ai surtout aimé dans ce livre, c’est que l’histoire est racontée à travers les yeux d’une petite fille, Scout,  fille de l’avocat Atticus. Ça donne de la fraicheur à une histoire qui reste malgré tout profondément triste et révoltante. Elle  nous permet également de voir les choses sous un angle différent. C’est même parfois très drôle de lire les pensées de la jeune narratrice.
Même si le procès tient un rôle majeur dans l'histoire,  il ne faut pas s'attendre à lire un long réquisitoire de 300 pages. Il faut lire une grande partie du livre pour enfin assister au procès. D'ailleurs, c'est très bien. Sinon cela aurait vite été ennuyeux. Dans ce livre, on entre par la petite porte. C'est à dire qu'on suit le quotidien de Scout et son frère pour petit à petit comprendre les mœurs de l'époque et ainsi comprendre tous les enjeux de ce procès.

Je l'ai lu il y a quelques années, je n'en garde que très peu de souvenir...
Je crois que j'avais été vaguement déçue (peut-être aussi parce que j'en avais tellement entendu d'éloges avant de le lire...), sympa, mais je suis un peu restée sur ma faim.

Oh, bah moi ça a été tout l'inverse. J'ai vu tellement de critiques positives que je me voyais déjà le détester ce livre. Déjà que j'étais pas très chaude pour le lire... Et puis ben en fait ça s'est bien passé

Par contre, je suis curieuse de savoir pourquoi tu es restée sur ta faim ?

Je redoutais que tu me pose la question!
Je m'en souviens pas du tout!
Je me souviens vraiment à peine du livre en fait, c'est juste la sensation que j'en ai gardé, mais je ne saurais plus te dire pourquoi malheureusement....

Je le note, ne serait-ce que pour le titre qui est vraiment sympathique (et la citation que tu as mise, Lucy, me donne vraiment envie de découvrir ce livre).
Par contre vu que je n'ai pas lu de critiques (hormis les deux vôtres) je n'aurais pas d'à priori ^^

Anaëlle a écrit:

Je redoutais que tu me pose la question!
Je m'en souviens pas du tout!
Je me souviens vraiment à peine du livre en fait, c'est juste la sensation que j'en ai gardé, mais je ne saurais plus te dire pourquoi malheureusement....

Bon bah c'est pas grave Certaines personnes sur internet ont été surprises et déçues de constater qu'on rentrait dans le "vif du sujet" (le procès) assez tardivement dans le livre. Je me suis dit que c'était peut-être pour ça que tu es restée sur ta faim. D'ailleurs le procès ne dure pas très longtemps.

Lanfear : c'est le titre qui m'a convaincu de l'acheter car l'histoire ne me bottait pas des masses (bon et aussi parce que je savais que c'était un livre ultra connu)^^ Et dans l'histoire, on explique ce qu'est un oiseau moqueur (non je te dis pas ce que c’est, il faut que tu le lises )

Voilà qui aiguise ma curiosité