[série] Masters of Horror

Présentation de la série

Les Maîtres de l'horreur (Masters of Horror) est une série télévisée américaine en 26 épisodes de 55 minutes, créée par Mick Garris et diffusée entre le 28 octobre 2005 et le 2 février 2007 sur le Showtime. En France, la série a été diffusée à partir du 21 juillet 2006 sur Kiosque et rediffusée à partir du 17 novembre 2006 sur Canal+ et du 27 novembre 2008 sur NRJ 12, sous le titre Masters of Horror. En Suisse, la série a été diffusée à partir du 2 mai 2008 sur TSR 1.

(Source : Wikipédia)

Distribution

Spoiler:

Présentation de la première saison

Si la télévision a déjà produit des dizaines de séries fantastiques, aucune ne possède ce qu'a Masters of Horror: des noms, ceux des cinéastes qui ont laissé une empreinte indélébile dans le genre, des noms synonymes de frissons, de peur et de surnaturel. Et si les maitres de la terreur ont répondu présents, c'est pour pouvoir faire exactement ce qu'ils désirent, sans les contraintes relatives au système de production américain: le droit à l'horreur et la liberté totale d'expression. La première saison de Masters of horreur vous promet une bonne dose de peur en variant les supplices: Vote ou crève, l'épisode culte mélangeant zombis et satire anti-Bush par le grand Joe Dante; Jenifer, une relecture effrayante de la Belle et la Bête par un Dario Argento au sommet de son art; La fin absolue du monde de John Carpenter, un regard glaçant sur le pouvoir du cinéma; une Danse des morts orchestrée par Robert Englund et mise en scène par le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse; une Survivante traquée par un tueur démoniaque, réalisé par un Don Coscarelli au meilleur de sa forme, l'un des épisodes les plus marquants de cette saison. Sans oublier, la Maison des sévices, l'épisode censuré à la TV par le maitre japonais Takashi Miike. Masters of Horror réussit avec brio la synthèse de la peur et de l'humour, glissant malicieusement de l'un à l'autre en prenant toujours un malin plaisir à choquer, surprendre et divertir.


Épisodes

Première saison (2005-2006)

1.La Survivante (Incident On and Off A Mountain Road) par Don Coscarelli
2.Le Cauchemar de la sorcière (Dreams in the Witch House) par Stuart Gordon
3.La Danse des morts (Dance of the Dead) par Tobe Hooper
4.Jenifer (Jenifer) par Dario Argento
5.Chocolat (Chocolate) par Mick Garris
6.Vote ou crève (Homecoming) par Joe Dante
7.La belle est la bête (Deer Woman) par John Landis
8.La Fin absolue du monde (Cigarette Burns) par John Carpenter
9.La Cave (Fair Haired Child) par William Malone
10.Liaison bestiale (Sick Girl) par Lucky McKee
11.Serial autostoppeur (Pick Me Up) par Larry Cohen
12.Les Amants d'outre-tombe (Haeckel's Tale) par John McNaughton
13.La Maison des sévices (Imprint) par Takashi Miike


Épisode 8 : La Fin absolue du monde (Cigarette Burns) par John Carpenter

Synopsis : Kirby Sweetman sait comment retrouver les bobines des films rares. Toutefois, rien ne pouvait le préparer au travail de recherche pharaonique sur "La fin absolue du monde", un film prétendument montré une seule fois et dont la rumeur dit qu'il a poussé les spectateurs à une frénésie meurtrière avant que la salle de cinéma ne se consume mystérieusement...

Avis
Pour un Carpenter, c'est un peu décevant. Certes, la mise en scène est excellente

Spoiler:

, l'ambiance ultra bonne et l'histoire est plutôt intéressante mais malheureusement j'ai eu l'impression que Carpenter faisait du remplissage. En effet, je trouve que certaines scènes sont inutiles, voire desservent le film en nous ennuyant et en rendant l’histoire trop abscons. Par contre j'ai bien aimé la fin.

Spoiler:

Épisode 2 : Le Cauchemar de la sorcière (Dreams in the Witch House) par Stuart Gordon

Synopsis : Walter Gilman, un universitaire étudiant une théorie sur des liens interdimensionnels, loue dans la vieille ville de Arkham en Nouvelle Angleterre, une mansarde dans un immeuble délabré. Hanté par des cauchemars terrifiants mettant en scène une sorcière, un rongeur à tête humaine et peut-être Satan lui-même, Walter commence à perdre tout contact avec la réalité…

Avis
Un vrai régal cet épisode. Certains d'entre-vous ont certainement  dû remarquer par le synopsis qu'il s'agit de l'adaptation de la nouvelle "La maison de la sorcière" de Lovecraft. Je l'ai chez moi mais je ne l'ai pas encore lu. Je ne peux donc pas comparer les deux "versions" mais il me tarde de la lire  . Ce que je retiens, c'est le ton léger employé au début du film. J'ai pas mal rigolé avec le vieux bigot qui se tape contre sa chaise en priant et j'ai failli mourir de rire en voyant le rat à tête humaine Et puis au fur et à mesure ça vire à l'horreur et au trash    Bref, j'ai adoré

NB : Comme j'ai le coffret avec les 13 épisodes et que les DVDs ne suivent pas l'ordre dans lequel ont été diffusés les épisodes, mes avis qui je donnerais au fur et à mesure (je n'ai visionné que le premier DVD qui contient 2 films) suivront l'ordre du coffret.

Épisode 4 : Jenifer (Jenifer) par Dario Argento

Synopsis : Adapté de la célèbre bande dessinée créée par Bruce Jones et illustrée par Bernie Wrighton, Jenifer est le récit choquant d’une Lolita des temps modernes, qui avec ses pouvoirs de Sirène, finit par détruire le corps et l’âme de tout homme malchanceux croisant son chemin. Après lui avoir sauvé la vie, l’officier de police Frank (Steven Weber) l’emmène chez lui et découvre qu’aucune bonne action ne reste impunie...

Avis : Du Argento qui n'est pas du Argento... Je m'explique : il s'agit d'une adaptation d'une bédé, certes mais malgré tout j'aurais aimé ressentir la "griffe" d'Argento pour ce film. C'est à dire une mise en scène plus soignée, plus "fantastique". Là quedal et ça fait super bizarre. C'est pas moche non plus mais on en ressort forcément déçu quand on connait un peu la bête et que l'on sait ce qu'elle est capable de faire. En ce qui concerne l'histoire, un gros bof également. Du sexe, des scènes crades... C'est pratiquement tout ce que je retiens du film. Le scénario est... Vide (ou presque). Pourtant je suis sûre que fait d'une autre façon, l'histoire aurait pu être attrayante, surtout avec un personnage tel que Jenifer....


Épisode 5 : Chocolat (Chocolate) par Mick Garris

Synopsis :Jamie (Henry Thomas), un jeune homme récemment divorcé qui crée des parfums artificiels pour l’industrie alimentaire, commence soudainement et sans explication à avoir de brefs et aléatoires flashes d’une personne et de lieux inconnus. Ces flashes se traduisent par des visions, sons, odeurs, sensations tactiles. Apprenant qu’il est en train d’expérimenter la vie à travers les sens d’une femme mystérieuse, il commence à tomber amoureux d’elle sans l’avoir rencontrée. Il finira par découvrir un secret terrifiant...

Avis : J'ai beaucoup aimé le début car j'ai trouvé l'idée vraiment originale ! Surtout

Spoiler:

. Au début les visions m'ont angoissée et puis l'angoisse a fait place à la curiosité. Le film commence alors à ressembler à un thriller : on meurt d'impatience de voir ce qu'il va se passer, de savoir qui est réellement cette femme... Et puis le final arrive... et c'est le drame. J'ai franchement rien compris, on nage en pleine confusion.

Spoiler:

Qu'elle soit impossible ou non, cette fin est complètement ratée à mon sens. On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi.... Vraiment dommage car l'idée de base était vraiment alléchante et présageait le meilleur...

Épisode 6 : Vote ou crève (Homecoming) par Joe Dante
Synopsis : Terreur et scandales étouffent la nation alors que les médias découvrent que les morts vivants ont fait basculer les résultats lors des élections présidentielles...

Avis : très satirique et critique envers la société américaine ce petit film... Peut-être d'ailleurs que ce côté est bien trop accentué, ce qui peut vite agacer je pense. En ce qui me concerne j'ai plutôt bien aimé. Un épisode a prendre avec second degré...

Épisode 9 : La Cave (Fair Haired Child) par William Malone
Synopsis :Tara, jeune adolescente marginalisée, est kidnappée par un couple qui la séquestre dans leur cave avec leur fils Johnny, du même âge. En dépit du fait qu'il soit doux et sensible, Johnny cache un terrible secret ! Ces deux enfants développent un lien particulier qui leur permettra de combattre une malédiction et de survivre à cette nuit…

Avis : L'histoire est peut-être banale mais elle fait son petit effet ! Je suis restée intriguée du début à la fin ! Et c'est un des seuls épisodes à m'avoir fait "un peu" frissonner ! Bref, une agréable surprise, d'autant plus que William Malone n'a pas vraiment la cote chez les fans de film d'horreur.

Épisode 1 : La Survivante (Incident On and Off A Mountain Road) par Don Coscarelli
Synopsis : Le réalisateur Don Coscarelli, met en scène l'histoire d' Ellen ( Bree Turner ), une jeune femme apparemment sans défense, qui est poursuivie par Moonface ( John de Santis ), un serial killer dément affublé de dents en métal...

Avis : Alors là, super jouissif cet épisode. J'ai adoré ce petit cache-cache bucolique avec le barjot et la femme. Il m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière minute et se termine en beauté. A voir !

Épisode 10 : Liaison bestiale (Sick Girl) par Lucky McKee
Synopsis :Une scientifique marginale spécialiste des insectes reçoit un colis mystérieux contenant une nouvelle espèce à étudier. Alors qu'elle essaye d'en savoir plus sur cette créature inquiétante, celle-ci disparaît dans l'appartement... Lucky Mc Kee est à l'origine de la réalisation de cet épisode.

Avis :J'ai adoré ce film également. On passe du rire au dégout, puis du dégout au rire. On ne sait pas trop ou l'on met le pied dans ce genre de film mais ça passe... Et même très bien pour ma part. Et tout est bien dosé. Le rythme, l'horreur et le rire. Et la fin excellente aussi, je m'y attendais carrément pas.

Episode 3 : La Danse des morts (Dance of the Dead) par Tobe Hoope
Synopsis : Le réalisateur de Massacre à la tronçonneuse et Poltergeist , Tobe Hooper , s'est chargé de mettre en scène l'histoire de ce troisième épisode. Dans un monde cauchemardesque post-apocalyptique, des corps réanimés dansent sur la scène du Doom Room pour le plaisir des quelques survivants d'une catastrophe nucléaire...

Avis : J'ai passé un bon moment en regardant cet épisode. L'univers post-apocalyptique plein de cuir, de drogue et de rock'n roll fait un peu cliché mais m'a plu car j'étais un peu désorientée dans ce monde bizarre, où il faut se méfier de tout le monde. Tout le film se base sur cette ambiguïté, ce qui est une véritable torture pour nos nerfs

Épisode 11 : Serial autostoppeur (Pick Me Up) par Larry Cohen
Synopsis :On ne sait jamais sur qui l'on tombe lorsque l'on fait du stop, la preuve ! Dans un motel isolé, une jeune femme croise la route de deux tueurs sanguinaires : un camionneur qui assassine ceux qu'il prend en stop, et un auto-stoppeur qui tue quiconque se trouve sur sa route... Cette histoire est mise en scène par Larry Cohen.

Avis : Je ne sais pas si c'est moi qui devient moins difficile niveau film d'horreur mais j'ai aussi beaucoup apprécié cet épisode où les tueurs en séries ont du mal à se partager leur "butin". Plusieurs retournements de situation assez cocasses mais qui finissent tous mal. Pour notre plus grand bonheur

Les résumés sont tentants quand même. Ca remplirait bien une soirée