Le Périple de Doniate d'Ayla la jeune Cro-Magnon continue. Son initiation aux secrets des shamans et le statut de Zelandoni auquel elle aspire sont exigeants, peu compatibles avec une deuxième grossesse et une vraie vie de couple.
L'épreuve qu'elle va traverser avec son compagnon Jondalar transformera profondément la jeune femme et bouleversera les fondements mêmes de la tribu de la Neuvième Caverne.
Avis personnel :On poursuit donc le voyage initiatique d'Ayla dans cette deuxième partie. Bon, pas de surprise pour moi, dès qu'il y a du voyage en jeu, c'est rare que je n'aime pas, donc j'ai vraiment dévoré cette partie. Je dois dire que je ne me lasse pas de lire la réaction des gens quand notre couple vedette débarque à dos de cheval avec un loup énorme sur leurs talons.
Je ne m'attendais pas à ce que ça s'étale sur les 500 et quelques pages du livre mais force m'est de reconnaître qu'après avoir vu vers quoi se dirigeait la deuxième moitié du livre, et bien j'aurais préféré. Pour moi, ce qui se passe à partir du moment où
- Spoiler:
Ayla surprend Marona et Jondalar ensemble n'est qu'un remake de leur relation dans "Les chasseurs de Mammouth".
Tout était prévisible, j'ai vu vers quoi ça se dirigeait avec des kilomètres d'avance.
Sauf peut-être la partie où
- Spoiler:
Jondalar s'essaye à refaire à mains nues le visage de Laramar;
ça j'avoue que j'en suis restée sur le c**.
Je ne dis pas que c'était désagréable à lire. Je ne me suis pas ennuyée (en plus on visite moins de grottes) mais, oui encore mais, je m'attendais à mieux, tellement mieux. J'ai lu beaucoup d'avis de lecteurs qui considèrent les deux tomes précédents comme dispensables. Je ne suis pas d'accord avec eux. Par contre, même si ça me coûte de l'admettre, je trouve que celui-ci l'est.
Enfin, on en tire quand même la satisfaction de se dire qu'au moins il y a une fin, même si selon moi, elle ne fait pas justice au reste de la série.
Un petit aparté sur la traduction, qui m'a causée quelques surprises :
J'ai trouvé certains choix de formulation plutôt, spéciaux, pour rester neutre. Dans les tomes précédents, quand les personnages devaient faire leur petits besoins, ben, on avait les termes tout simple du genre,
se soulager ou
uriner. Là, pendant un bon moment, on a eu droit à
lâcher son eau".
J'ai pas compris l'intérêt d'autant plus que quand à un moment, on tombe sur une phrase du genre : "[plante dont je ne me rappelle plus du nom] sert d'
édulcorant.