Étreintes briséesDate de sortie 20 mai 2009 (2h 9min)
Réalisé par Pedro Almodóvar
Avec Penélope Cruz, Lluis Homar, Blanca Portillo plus
Genre Drame
Nationalité Espagnol RésuméDans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie.
Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident.
Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu'il écrit et à l'aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. Depuis qu'il a décidé de vivre et de raconter des histoires, Harry est un aveugle très actif et attractif qui a développé tous ses autres sens pour jouir de la vie, sur fond d'ironie et dans une amnésie qu'il a volontairement choisie ou, plus exactement, qu'il s'est imposé. Il a effacé de sa biographie tout ce qui est arrivé quatorze ans auparavant. Il n'en parle plus, il ne pose plus de questions ; le monde a eu vite fait d'oublier Mateo Blanco et il est lui-même le premier à ne pas désirer le ressusciter...
Une histoire d'amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l'image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.
Mon avisAaaaah !! Almodovar !!
Ou comment faire sans cesse le même film tout en se renouvelant sans cesse…
C’est vrai, c’est assez incroyable, cet homme a des thèmes récurent, des personnages qui semblent avoir le même passé, ou faire partie de la même famille, leurs souffrances sont souvent semblables, leurs attitudes aussi. Même les acteurs sont souvent réutilisés.
Quand on tombe sur l’un de ces films qu’on ne connaît pas, on aura pas besoin d’attendre le générique de fin pour savoir qui en est le réalisateur, c’est évident !
Et pourtant, malgré toutes ces similitudes, il se renouvelle à chaque film…
Il parvient toujours à nous captiver, à nous surprendre, à nous toucher, nous émouvoir…
Moi, j’aime.
Je ne m’attends jamais à grand-chose, je regarde d’ailleurs pas trop de quoi ça parle en général, mais je suis toujours touchée par ses récits, captivée par les regards de ses personnages…
J’aime sa passion. Son excentricité. Son originalité. Son amour des femmes, de la musique, etc…
J’aime ses personnages torturés, déchirés, passionnés…
Bref.
Je ne parle pas du film là hein ? C’est ce que vous attendiez ? Mais on s’en fout un peu non ? C’est un Almodovar quoi. Vous aimer Almodovar, vous aimerez ce film. Vous n’aimez pas Almodovar, vous n’aimerez pas le film. Pas besoin d’en savoir plus. Et comme ça vous pourrez savourez la découverte.
Et si vous n’avez encore jamais vu d’Almodovar, et bien, il va être temps de remédier à ça pour savoir dans quel camp vous êtes.