Houellebecq Michel - Les particules élémentaires

Quatrième de couverture :

Michel, chercheur en biologie rigoureusement déterministe, incapable d'aimer, gère le déclin de sa sexualité en se consacrant au travail, à son Monoprix et aux tranquillisants. Une année sabbatique donne à ses découvertes un tour qui bouleversera la face du monde. Bruno, de son côté, s'acharne en une quête désespérée du plaisir sexuel. Un séjour au Lieu du Changement, camping post-soixante-huitard tendance new age, changera-t-il sa vie ? Un soir, dans le jacuzzi, une inconnue à la bouche hardie lui fait entrevoir la possibilité pratique du bonheur. Par leur parcours familial et sentimental chaotique, les deux demi-frères illustrent de manière exemplaire le suicide occidental - à moins qu'ils n'annoncent l'imminence d'une mutation.

Mon avis :

Accrochez-vous !!!
Le bouquin n'est pas nul hein, bien au contraire. Mais Houellebecq transpire tellement le dépression, qu'il en vient presque à nous contaminer.
A travers ce bouquin, il montre qu'il est désabusé par la vie. Il essaie de se cacher en écrivant des bouquins mais il n'y arrive pas.

Pour le bouquin à proprement parler, le style est riche, ça me fait un peu penser à Bukowski ; à la seule différence que ce dernier, lui, est drôle.
L'auteur nous relate l'histoire de deux demi-frères qui ont raté leur vie alors que tout les prédestinait au succès, à l'argent, au bonheur et à la réussite. Tout au long du bouquin, nous découvrons la lente descente aux enfers de ces deux demi-frères.

J'ai bien aimé ce bouquin. Mais, malgré tout, je ne m'aventurerais pas à nouveau chez Houellebecq avant un moment.