Seyonne n’a pas toujours été esclave.
Autrefois, les membres de son peuple étaient les gardiens d’une magie protégeant le monde contre les démons. Autrefois... avant que les Derzhi ravagent leurs terres et les réduisent en esclavage.
Après seize années de misère et d’humiliation, Seyonne est résigné : il attend la mort en évitant le surcroît de souffrance qu’apportent l’espoir et le souci d’autrui.
Mais, lorsqu'il est acheté par Aleksander, prince de l’empire derzhi, son fatalisme désespéré vacille. Ce nouveau maître, d’une insouciante cruauté, héritier d'une civilisation qui a assujetti la sienne et règne sans partage sur son monde, semble la proie des démons.
Que deviendrait le monde sous l'emprise d'un empereur à leur merci ?
Devinant en Aleksander les germes de la grandeur, l'esclave devra, pour le sauver, trouver la force de mener son dernier combat.
Mon avis :Ca faisait longtemps que ce livre me faisait de l'oeil et j'ai fini par craquer et commencer un nouveau cycle. Et je ne le regrette vraiment pas.
Les récits à la première personne de narration peuvent vite être lassants si le personnage ne vous plaît pas ou si le style de l'auteur n'est pas porteur. Je n'ai pu prendre en faute ni l'un, ni l'autre, bien au contraire.
C'était simplement passionnant de suivre la vie de cet homme, réduit à moins qu'une bête aux yeux de des possesseurs par l'esclavage. Privé de tout, de ses pouvoirs, de ses droits, de la parole, risquant la mort à tout moment devant un maître capricieux pour qui sa vie ne vaut rien et qui ne croit même pas au mal qui le convoite, Seyonne doit pourtant tout risquer pour le protéger et le sauver malgré lui.
Il y a encore pas mal de questions sans réponses, que j'espère voir résolues dans les tomes suivants, mais j'ai d'ores et déjà adoré celui-ci et j'ai hâte de lire les autres.