Résumé:
On n'a pas tous les jours vingt ans, Ladislas Baran et son frère jumeau Laszlo ont bu plus que de raison pour célébrer l'événement. Mais certains lendemains de fête peuvent s'avérer douloureux. En rentrant chez lui au petit jour, Ladislas bascule soudain dans un univers inconnu d'ou sa famille et son frère sont absents. Son identité aussi a changé. Il se nomme désormais Kaël Tallas, obscur mentor d'une société aux moeurs inquiétantes, et doit apprendre à vivre dans la peau de cet autre.
Avis perso:
J'ai mis un moment avant de donner mon avis sur ce roman, ne sachant pas trop quoi en penser.
Je l'ai lu presque d'une traite, étant assez court et facile à lire, mais la dernière page tournée j'étais incapable de dire si je l'avais apprécié ou non. Je vais donc essayer de donner un avis objectif sans jugement de valeur! Pas simple!
La plume tout d'abord est assez fluide, sans style vraiment remarquable, mais agréable et clair.
On plonge dans l'intrigue dès les premières pages, et on accroche direct. Un petit air de Neverwhere peut être, dans ce coté "de l'autre coté du miroir". On découvre avec curiosité une société qui pourrait être la notre si on renonçait à l'empathie et au respect de la vie humaine pour la performance, et plus on plonge dans l'histoire plus les choses apparaissent effroyables. Le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du personnage principal Ladislas/Kaël nous permet de découvrir cette société d'un double point de vue, et on finit presque par se poser des questions sur le bien fondé de tels principes, la question de l'euthanasie par exemple ne pouvant pas laisser indifférent (sacrée dérive ici tout de même!!).
Les personnages ne sont pas très creusés pourtant, et on a peu de réponses à nos questions, le livre étant très rapide et essayant de condenser pas mal d'informations.
Le twist final est vaguement éventé par une fuite maladroite sur la couverture (par ailleurs magnifique grâce à l'illustration de Bilal, qui m'a convaincue de lire ce roman), alors qu'il aurait vraiment pu nous surprendre.
Voilà donc pour ce roman de Jennifer Richard, qui a obtenu le prix de la Résidence du premier roman.
Si je dois m'autoriser un avis personnel, ça serait: prometteur mais pas inoubliable.