A Sarance, les rumeurs courent au moins aussi vite que les auriges sur la piste de l'hippodrome impérial. Valérius Ii, le trois fois honoré, rassemblerait ses armées pour envahir la Batiare et redonner à l'empire son ancienne gloire.
Plus au sud, Shirvan, roi des rois de Bassanie, s'inquiète de tels desseins et avance ses propres pions sur le complexe échiquier de la vie politique sarantine.
Crispin le mosaïste, venu à Sarance pour décorer le nouveau sanctuaire à la gloire de Jad, devient le témoin involontaire du ballet politique qui se danse de plus en plus frénétiquement entre les grands de ce monde.
Il va rapidement s'apercevoir qu'art et pouvoir sont bien souvent indissociables...
Avis personnel :Contrairement au premier tome où j'ai eu l'impression que les pages défilaient à toute allure, j'ai eu quelques difficultés pendant la lecture de celui-ci. La première moitié du livre m'a semblé traîner en longueur.
Et puis finalement, arrive l'événement qui fait tout basculer, celui auquel je ne m'attendais mais alors pas du tout.
- Spoiler:
L'assassinat de Pétrus
Et là, tout s'explique. Ou plutôt toutes les pièces du puzzle s'emboîtent, et la véritable mosaïque de Sarance commence à s'assembler, une mosaïque à visage humain que l'auteur a composé de main de maître.
La deuxième moitié est un vivier d'émotions à vif, violence, haine, amour, tristesse, nostalgie et les pages ont défilé presque trop vite à mon goût. J'aime beaucoup la façon dont tout ça se termine, qu'une chose qui paraissait tellement improbable soit devenue presque évidente. Je tire mon chapeau très bas à l'auteur et j'ai vraiment très hâte de me replonger dans le reste de sa bibliographie.