Quatrième de couverture :Emily Desmond, Jessica Caldwell, Enye MacColl, trois générations de femmes irlandaises, folles pour certains, sorcières pour d’autres. La première fréquente les lutins du bois de Bridestone quand son père, astronome, essaie de communiquer avec des extraterrestres qu’il imagine embarqués sur une comète. La seconde, jeune Dublinoise mythomane, se réfugie dans ses mensonges parce que la vérité est sans doute trop dure à supporter. Quant à Enye MacColl, katana à la main, elle mène un combat secret contre des monstres venus d’on ne sait où.
Creusant la même veine, âpre et magique, que La Forêt des Mythagos de Robert Holdstock, Roi du matin, reine du jour nous convie à un incroyable voyage dans l’histoire et la mythologie irlandaises.
Mon avis : Bon… Que dire à part que ce livre, très sympathique au premier abord m’a laissé un arrière gout amère à la fin de ma lecture ?
En effet l’histoire de départ avait tout pour me plaire : j’avais commencé l’année dernière la forêt des Mythagos et j’avais trouvé l’histoire fascinante mais un peu ardue à comprendre. Je n’avais pas la tête au moment de ma lecture à m’empêtrer dans des théories un peu farfelues et c’est pourquoi je ne l’ai pas fini.
Le thème exploité par Robert Holdstock est bien repris chez Ian McDonald. Il nous explique à travers l’histoire de 3 femmes comment l’inconscient collectif humain engendre et perpétue les légendes et mythologies.
Mais voilà, autant les explications de Ian McDonald sont assez faciles à appréhender (contrairement à Robert Holdstock, je trouve), autant le style de l’auteur m’a complètement rebuté. En effet, même si au début tout semble bien clair, au fil des pages et des parties, tout devient plus obscur. Le récit n’est pas assez aéré, il devient confus (par son style. L’auteur maitrise bien son sujet pourtant) et pour couronner le tout, Ian McDonald nous sert des pages et des pages de descriptions complètement inintéressantes et parfois incompréhensibles tant les références à la mythologie, à l’histoire de l’Irlande notamment sont implicites et le vocabulaire trop difficile. C’en est presque assommant.
Bref, je suis très déçue car l’histoire est vraiment intéressante, les filles sont très attachantes et Ian McDonald a beaucoup d’imagination. Mais le style de l’auteur à vraiment tué la magie de ce livre. Je crois que ce ne sera pas demain la veille que j’achèterais un autre livre de McDonald.