La machine à explorer le temps
De Herbert George Wells
RésuméLondres, à l'extrême fin du XIXe siècle. Dans la maison d'un savant, un groupe d'amis écoute celui qui prétend être le premier voyageur du temps narrer ses aventures.
Le voyageur du temps commence son récit en décrivant le monde de l'an 802 701. La Terre est habitée par les Éloïs, descendants des hommes. Androgynes, simplets et doux, ils passent leur temps à jouer tels des enfants et à manger des fruits dans le grand jardin qu'est devenue la Terre. À la surface de celle-ci, ne subsiste plus aucune mauvaise herbe, ni aucune autre espèce animale. Le monde semble être devenu un paradis.
(Wikipédia)Mon avisJe n’avais pas de grandes attentes par rapport à ce livre, j’étais juste curieuse de découvrir cette œuvre qui a tant inspiré, mais au final, j’ai tout de même été assez déçue.
Je pensais que l’histoire serait fascinante, mais elle m’a plutôt ennuyée.
L’idée de départ était pourtant excellente et promettait de bons moments, mais le narrateur nous conte ses « aventures » d’une façon tellement plate et molle, que j’ai eu vraiment du mal à m’y intéresser.
D’autre part, sa façon de raconter est si détachée des évènements, qu’il m’a transmis à peu prêt autant d’émotion que m’en procure une liste de courses…
D’ailleurs, quand il parle de ses émotions, c’est avec des phrases si froides et détachés que ça n’a aucun sens.
Le passage qui précède le récit de l’Explorateur du temps est finalement sans aucun intérêt, au lieu de ça, l’auteur aurait mieux fait de nous dire 2-3 trucs sur le personnage principal, histoire qu’on ai un petit peu envie de s’intéresser à lui et à ce qu’il lui arrive par la suite…
De plus, l’auteur s’égare dans des descriptions et des détails sans aucun intérêt (ce qui est quand même un comble dans un livre aussi court…). Le récit est parfois incohérent, voir incompréhensible. Wells passe d’une chose à une autre sans qu’on comprenne comment, le récit est censé être linéaire, mais par moment, le personnage change de lieu sans que l’on nous explique pourquoi.
J’ai aussi parfois été obligée de relire certains passage parce que je m’ennuyais tellement que mon esprit divaguait et que je n’avais rien compris à ce que je venais de lire !
Avec tout cela, la première partie du livre m’a carrément ennuyée, et quand à la seconde, même si elle éveille une certaine curiosité de par les évènements racontés, elle n’est absolument pas parvenue à m’emporter ni même à me toucher. Les trente dernières pages sont un peu plus intéressantes (à peine), mais à ce moment-là, c’était déjà trop tard pour me récupérer.
De plus, le point de vu de l’auteur (si on peu appeler cela un point de vu…) n’offre pas vraiment de réflexion, alors que pourtant, il y avait matière à nous faire réfléchir, sur l’avenir de l’humanité par exemple…
C’est dommage, l’histoire aurait pu être fascinante, certaines idées, si elles avaient été développées différemment auraient offert un univers presque poétique, et le style de l’auteur n’est pas vraiment désagréable en soi, mais le ton employé est si détaché et dénué de passion, que le lecteur le demeure également.
Je crois que c’est ce qui m’a vraiment gênée en fait, ce manque de passion. J’ai eu l’impression que l’auteur s’ennuyait lui-même à me raconter son histoire (ce qui ne risque pas de me donner envie de l’aimer, forcément).
Je ne sais pas si Wells écrit toujours de cette façon, mais ça expliquerais pourquoi j’avais complètement oublié avoir déjà lu « L’homme invisible »…
Bref : heureusement, ce livre ne fait « que » 166 page !!