Swann Thomas Burnett - La forêt d'Envers-Monde

Quatrième de couverture :

Quelque part dans l'archipel britannique, une forêt existe peut-être encore où les derniers survivants de l'Age d'or ont trouvé refuge : dieux anciens auxquels plus personne ne croit, esprits primordiaux de la nature, créatures des mythologies antiques.... Envers-Monde, la dernière légende vivante. En ce refuge d'arbres ancestraux, ayant toujours résisté aux tentations d'invasion humaine, une jeune femme invalide, écrivain à succès d'un XVIIIe siècle avide d'évasions romantiques, va plonger. Partie à la recherche du jeune poète Thomas Chatterton, elle y affrontera , au terme d'un voyage en ballon , d'anciennes goules vengeresse et des gnomes végétaux. Bien des siècles auparavant, déjà, Envers-Monde était synonyme de refuge : fuyant les persécutions perpétrées par les chrétiens contre les derniers païens, une troupe de créatures mythologiques (esprit du blé et enfants de la mer) en avaient fait l'objet de leur quête.

Avec une verve volontiers libertine, l'auteur se fait le chantre amusé mais néanmoins nostalgique d'une fantasy réconciliée avec ses racines antiques et romantiques.

En fait, ce livre comporte deux romans : La forêt d'Envers-Monde et Les dieux demeurent, et une nouvelle : Le peintre.

Zahila a écrit:

une romancière infirme, un marin, et une vieille fille obèse, c'est pas très commun comme Compagnie

Vraiment pas en effet, c'est sûr que ça change des canons habituels.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, principalement à cause des personnages que je trouvais un peu trop caricaturaux, un peu fades. Et puis au fil des pages, j'ai presque l'impression que je me suis laissée charmée, et par ce trio assez particulier et disparate et par la forêt et ses étranges habitants.
Dommage que le tout ne soit pas un peu plus détaillé, mais bon, c'est presque du format nouvelle donc ce n'est pas vraiment étonnant.
Ce ne sera pas un coup de cœur mais j'ai trouvé le tout plutôt agréable à lire, distrayant, parfait pour se détendre. J'entame la seconde histoire à présent.

Passons maintenant Aux dieux demeurent. Nous changeons de lieu et d’époque, pour nous retrouver dans l’Italie de l’Empire romain, plus précisément sous le règne de Constantin, quand le monde occidental commence à se christianiser. Nous y suivons les aventures de Dylan le Roane aux pieds palmés et Nod l’esprit du blé, sans oublier les belles Tutelina et Stella. Ou, plutôt, comment des créatures appartenant à une époque presque révolue, peuvent survivre dans le monde austère des chrétiens qui ne croient plus en eux. Le postulat de départ était intéressant, mais je n’ai pas été emballée par la façon dont Thomas Swann l’a traité. Je l’ai trouvé trop porté sur le sexe, je n’ai pas aimé les personnages secondaires de Marcus et d’Éléphant de mer, trop caricaturaux. Au final, j’ai moyennement accroché.

Quant Au peintre, il s’agit d’une nouvelle de quelques pages sur une rencontre surréaliste qu’aurait fait le peintre Jérôme Bosch en rentrant d’un mariage. Cette nouvelle ne m’a fait ni chaud ni froid, c’est vraiment trop court pour se faire une opinion.

En bref, ce livre m’a laissé une impression mitigée, pas franchement mauvaise, mais pas bonne non plus.

J'ai terminé La forêt d'Envers-Monde. J'ai eu quelque peu de difficulté à embarquer dans l'histoire. Une fois dedans, j'ai quand même aimé, mais je ne garderai pas vraiment de souvenir à tout casser... Il manquait de profondeur. Pas un flop, mais pas un si bon roman non plus.

J'ai déjà commencé Les dieux demeurent. J'embarque plus facilement dans cette histoire, bien que pour l'instant je me demande ou l'auteur nous amènera.

je m'y attelle dès que possible, de mon côté

Ouin, ouin, ouin... j'embarque pas vraiment... Je sais pas si je vais être capable de le terminer.. je vais peut-être changer et prendre un pause de celui-ci...

je suis à peu près aux trois quarts de La forêt d'Envers-Monde et ça me passionne pas mais j'aime bien. Le style littéraire surtout me fait rire et sourire, j'aime bien ses allusions, ses tournures ironiques. Je le lis tranquillement (je lis 4 gros livres en même temps en ce moment) mais c'est exactement le rythme qui me convient pour cette histoire.

Moi j'ai pris une looooongue pause lol Je ne sais pas quand je le recommencerai, mais je vais le continuer c'est presque sur.

Fini dans le train vers Lyon !
Je crois que j'ai eu une petite préférence pour Les dieux demeurent, pour l'histoire, surtout la fin. Mais pas de beaucoup car ça ne m'a pas passionnée non plus, par contre j'ai continué de beaucoup aimé le style littéraire.
La petite nouvelle Le peintre a peut-être été mon texte préféré du recueil, notamment parce qu'en raison de sa faible taille, les événements se déroulent bien plus rapidement, ça ne traîne pas. Je trouvais que les deux romans traînaient un peu trop.

Sherryn a écrit:

Je trouvais que les deux romans traînaient un peu trop.

Oui, j'ai eu cette même impression.