La révolution gronde aux portes de Nouvelle-Crobuzon. Le gouvernement se fait de plus en plus répressif, l'économie est en plein chaos, et ses habitants luttent pour survivre. Bientôt, un complot est mené pour assassiner le maire, protégé par la Milice aux pouvoirs surnaturels. De son côté, un groupe de rebelles décide de trouver le maître des golems, Judas Bezalle, et le mystérieux Concile de Fer, un train mythique qui traverse les contrées désertiques loin de la ville. Seul le Concile de Fer pourra aider les révolutionnaires à prendre le contrôle de la cité. Mais la Milice veille. Judas et ses compagnons, humains et non humains, s'organisent autour du « train perpétuel » dont l'existence semble tant effrayer le maire et ses sbires...
Avis personnel :Amateurs de lectures faciles, âmes sensibles, je vous le dis tout de suite : passez votre chemin !
Je ne sais pas vraiment par où commencer...
Ce livre, si je devais faire simple, je dirais que c'est l'histoire d'une révolution. Puis rajoutez-y une bonne dose de fantastique, de fantasy, d'horreur et une bonne pincée de suspense et de drame pour faire bonne mesure. Et vous serez encore loin du compte.
La première centaine de pages, je n'y ai rien compris. Vu le manque flagrant d'indices, je n'ai même pas essayé, je me suis contentée de suivre les personnages. L'action étant au rendez-vous la plupart du temps, j'ai commencé peu à peu à me prendre au jeu.
Les explications, ou du moins les premières pistes arrivent peu à peu. Mais il faut rester alerte car, défaut qui, je trouve, est récurrent chez cet auteur, le rythme bat parfois de l'aile. Certains passages crépitaient d'actions et d'énergie pure. D'autres m'ont demandé pas mal d'efforts pour rester en selle.
Mais à présent que je suis arrivée à la dernière page et que j'ai refermé le livre, je ne regrette pas d'avoir persisté, bien au contraire. C'est une fresque immense, une épopée insensée. Pas de celle que j'aimerais vivre, non merci - rien que de l'avoir lue m'a bien souvent fait frémir d'effroi et d'horreur - mais pour une légende, c'est de la légende ce concile de fer.