Une Marilyn Monroe de quinze mètres, un King-Kong en pièces détachées. Un Indic ivrogne et reptilien, des prêtres transformés en peu ragoûtants zombis. Un culturiste un peu bébête qui se prend pour Conan, une jeune et belle amazone à l'abord difficile. Un nouveau Jonas dans le ventre d'un léviathan volant. Un serpent de trois cents mètres, un ver de sable de trois kilomètres. Une Cirocco Jones devenue «Démon». Et un raton laveur ? Non, pas de raton laveur mais une super-production à grand spectacle. Un hommage aux délires hollywoodiens scrupuleusement filmé sous la direction ravageuse d'un John Varley qui ne respecte rien. Pas mêmes ses propres fantasmes littéraires. Accrochez-vous : le grand Pandémonium a commencé !
Avis personnel :J'avais trouvé le deuxième tome un peu lourd à décoller par moment et je craignais un peu la même chose avec celui-là. Au final, il s'avère que c'est sans contexte mon préféré de la trilogie !
Je crois que je n'ai rien lu d'aussi invraisemblable depuis "L'anneau-monde" de Niven et "Strates-à-gemmes" de Pratchett. Et le plus invraisemblable est que toute cette invraisemblance prend un sens dans ce troisième tome, avec une cohérence qui donnerait des migraines au mystique le plus aguerri, mais qui convient parfaitement dans le contexte de l'histoire.
J'ai adoré la fin. J'aurai pu la voir venir mais j'étais tellement prise dans l'action que l'auteur m'a eue de bout en bout.
En bref, de la SF que je conseillerais à tout amateur d'histoire atypique et originale.