Par-dessus le raffut, Henri Roi brailla : « Comment s’appelle ce machin, tu m’as dit, mon gars ?
— Poutrelle-de-Fer, m’sieur, répondit Richard Simnel. Et, si vous nous autorisez à poser des rails, on peut vraiment vous montrer de quoi elle est capable.
— Des rails ?
— Ouais, m’sieur. Elle roule sur un chemin de fer, vous allez veir. »
Henri Roi a du flair et des moyens financiers : le chemin de fer a du potentiel. Alors ? cap sur le progrès teque-nol-ogique ?
Pas si sûr. Certains fondementalistes parmi les nains du Schmaltzberg sont prêts à tout pour lui barrer la route, prêts au terrorisme et prêts au coup d’État.
Sous la houlette menaçante du seigneur Vétérini, il n’aura pas trop de tout son talent et de sa faconde, le Moite von Lipwig, ex-escroc désormais directeur des Postes et de la Banque royale, pour graisser les rouages du train de l’avenir et déblayer la voie.
Mon avis :Un tome sous le signe du progrès et du changement, deux mots qui sont synonyme de Moite Von Lipwig, comme j'ai pu le remarquer encore une fois.
C'était à la fois fascinant, aberrant, hilarant de voir tout ce que le train a apporté dans son sillage à travers le Disque-Monde. Ca devrait être carrément pas naturel d'intégrer des maths, de la science et de la logique dans ce monde complètement loufoque et déjanté. Et pourtant ça marche. Ca roule même et à toute vapeur.
L'avancée du chemin de fer est jalonnée de péripéties, de surprises pas toujours heureuses, de fous rires intempestifs (ça c'est moi mais j'y peux rien, je suis complètement partial à l'humour de l'auteur).
Il n'y a guère que la conclusion qui m'a parue un poil faiblarde par rapport au reste du récit. Je m'attendais à plus de
- Spoiler:
répondant et de ressort de la part d'Ardent...
Mais globalement, c'est vraiment un très bon tome !