Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles.
Il va falloir lutter.
Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.
Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
Avis personnel :J'ai trouvé ce titre lors d'un de mes passages à Emaüs et je me suis laissée tenter par le résumé. Non pas qu'il ait l'air follement original mais les histoires de prouesses guerrières avec des femmes en personnages principaux ne sont pas courantes; je me suis donc dis, pourquoi pas.
L'écriture de l'auteur n'est pas mauvaise. Ca se lit bien : le rythme est correct, l'écriture de l'auteur recèle un certain humour pas désagréable. Mais ce sont là les seules choses qui m'aient plu.
Les personnages m'ont paru creux, fades, terriblement caricaturaux. Leurs réactions et interactions me faisaient constamment lever les yeux au ciel.
Mais ce qui fait que je n'ai pas pu aller plus loin que le tiers de l'histoire, c'est le fait que je n'arrive pas à croire à ce que je lis. La série d'événements qui font que la jeune femme passe du statut de femme libre, puis de soldat engagé, puis d'esclave, puis de femme libre sur le chemin de la gloire et cela en l'espace de quelques mois, quasiment sans le moindre bobo que ce soit physique ou à sa vertu, et cela dans un univers où le machisme semble être inculqué depuis le berceau, vraiment, je ne peux pas.
Je n'aime pas laissé un livre inachevé, je le fais rarement. Là, rien que le fait qu'il faudrait que je me farcisse les deux cents prochaines pages à la même sauce si je voulais le finir, j'en frémis.
C'est un livre qui a ses qualités et qui convient sûrement à un certain type de lectorat. Mais je n'en fais clairement pas parti.