Résumé :"Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté."
Ce rêve, la bande d'Hugo va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.
"Nous rêvions juste de liberté" réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure. Avec ce livre d'un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.
Mon avis :Presque 48h après avoir terminé ce chef-d'oeuvre, Bohem est toujours dans mes pensées.
"Nous avions à peine 20 ans et nous rêvions juste de liberté", telle est la défense de Bohem. Ce même Bohem que la vie n'avait pas gâté, jusqu'à ce qu'il rencontre sa vraie famille, Freddy, Oscar et Alex.
L'école loin d'être indispensable à ses yeux, des parents vivants mais absents, et finalement la seule chose qui compte à ses yeux : enfourcher Lipstick – construite de ses mains – et rouler, rouler, rouler et encore rouler.
Bohem s'est construit une vie pas des plus évidentes, il a beaucoup galéré sur la route mais il s'est construit SA vie à lui, SA vie qu'il a choisi, tel un homme libre, tel un homme qui ne doit rien à personne sauf à ses frères. Sa devise ? LH&R, Loyauté, Honneur et Respect. Au gré de ses diverses rencontres, il s'est forgé un caractère d'acier, il s'est persuadé qu'en homme libre, plus rien ne pouvait l'atteindre, et pourtant…
"Nous rêvions juste de liberté" est un road-movie d'une puissance telle qu'on en ressort sonné, subjugué, tout ce que vous voulez car il n'y aura jamais assez de superlatifs pour décrire exactement ce que j'ai ressenti pendant cette lecture.
Loevenbruck a véritablement tapé dans le mille avec ce livre, ça a été un véritable uppercut pour moi mais aussi une véritable révélation car en effet, ça fait très longtemps que je n'ai pas lu quelque chose d'aussi bien. Et je rajouterai même qu'il n'y a vraiment pas beaucoup de livres (tous genres confondus) que j'ai préféré à celui-ci depuis que je suis en âge de lire.
Donc, pour tout ça, je dis : MERCI M. Loevenbruck.